Le 27 septembre 1944, L'Abeille des Vosges publiait un poignant éditorial sur la Libération d'Épinal effective depuis le 24 septembre à la suite de violants combats entre les forces alliées et les troupes allemandes.
A Épinal libéré.
Nouveaux jours
"Liberté, liberté chérie",
Épinal est libérée. Ville martyre, abîmée déjà par l’Allemand en 1940 ; meurtrie dans sa chair, dans ses biens, dans son âme et dans son esprit, vendue aux Huns pendant près de cinq ans par des crapules à la solde de l'ennemi ; détruite en grande partie par l'action alliée.
... Épinal ne voulait pas mourir...
Aujourd’hui, sortant d’un affreux calvaire, son peuple va demander des comptes aux traîtres qui ne cessèrent de le tourmenter...
... À ces forbans qui firent d'un certain journal un repaire d’espions et de traîtres à la solde de la Gestapo.
Ils paieront... du journaliste à l’espionne qui travaillaient et jouissaient ensemble de leur infernale besogne ; du mutilé, suppôt de la L.V.F...,P.P.F.., Waffen SS..., à ce sergent recruteur de Sauckel et bras droit du sinistre Laval, etc., etc.
Du plus grand au plus petit des traîtres et collaborationnistes, ils paieront !
Nous savons toutes les souffrances morales et physiques, qu’endurèrent les Spinaliens. Et je le sais moi même qui venait à Épinal chaque trimestre, d'un lointain département.
Honneur et respect à la résistance vosqienne ; à ce professeur Président du Comité départemental de la Libération et à ses amis de lutte, à ce Chef de Bataillon commandant les F.F.I. vosgiens, à tous ces enfants du peuple qui luttent depuis des années dans la clandestinité.
Honneur et respect à ceux qui sont tombés pour que vivent leur ville, leur village, leur province... et la France.
"Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau".
Ce n'est plus la Gestapo qui va sévir dans les Vosges libérées.
C’est la France qui va demander des comptes à la poignée de traîtres appointés qui ont fait déporter et massacrer ses enfants pour la simple raison qu'ils l’aimaient plus que leur
vie.
Croyez en la volonté inébranlable du "premier résistant de France", notre chef le général de Gaulle.
Croyez en sa justice. Croyez-en notre armée nouvelle et en ses jeunes généraux qui se sont couverts de gloire. Croyez en nos petits gars F.F.I. Fiez-vous à leurs Chefs. Ils sauront être intransigeants, mais justes, parce que la ce que la noblesse et la grandeur de leurs sacrifices les ont toujours éloigné d’une moindre mesquinerie.
Spinaliens, Vosgiens l Des jours nouveaux se lèvent sur vos cités en ruines. Vous qui n’avez jamais désespéré, croyez-en eux, ils sont riches d’espérance...
Restez encore et toujours les enfants dignes de la France éternelle.
Pol GAB.
Les fêtes chrétiennes de l'Ascension et de la Pentecôte sont célébrées depuis le 4e siècle. La première commémore la montée de Jésus au Ciel sous les yeux de ses disciples, après sa mort et sa résurrection. La seconde, la bénédiction des disciples et de Marie par le Saint-Esprit, afin de les envoyer en mission pour convertir le monde à la foi de Jésus-Christ
.
La fabrication de bière en Lorraine remonte à la plus haute antiquité. Originellement connue sous le nom de cervoise à l'époque des gaulois et des romains, sa fabrication est artisanale et locale jusqu'à la fin du XIXe siècle. C'est grâce aux avancées scientifiques et techniques, et notamment grâce aux travaux de Pasteur et de Hansen dans le domaine de la fermentation et de la pasteurisation, ainsi qu'à l'invention en 1898 de la machine à froid artificiel, que les maîtres brasseurs lorrains mais aussi alsaciens se lancent dans l'aventure des brasseries industrielles.
Pathé fut la première entreprise mondiale de cinéma jusqu’au début des années 1910, lorsque les productions américaines mirent à mal l’hégémonie française. La société décida alors, de se consacrer d'avantage à la fabrication d’appareils et de pellicule.
« Maurice Barrès est mort » titre la presse française en ce matin du 6 décembre 1923. C’est mardi, le 4 au soir, que le parlementaire et académicien est décédé « presque subitement »...
Il est des lieux où souffle l'esprit.
Il est des lieux qui tirent l’âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité pour être le siège de l’émotion religieuse...
