Les bains-douches de Lorraine

Cartes

Les bains-douches de Lorraine

Avec l'apparition du courant hygiéniste, le XIXe siècle voit fleurir les établissements de bains-douches. Voici quelques exemples en Lorraine.

Bains-douches de la filature de Vincey

La filature de Vincey accueillait en 1948 des bains-douches.

Bains-douches de l'usine de la Providence, Réhon

En 1930, l'usine de la Providence de Réhon ouvrait ses bains-douches à la population. 

 

Document d'illustration.

Bains-douches de la Rotonde, Thaon-les-Vosges

Le bâtiment de La Rotonde à Thaon-les-Vosges, achevé en 1923, accueillait au rez de chaussée de l'aile gauche des bains et douches. Ils étaient ouverts aux employés de la Blanchisserie Teinturerie de Thaon-les-Vosges et leur famille.

Bains-douches de Saint-Ouen-les-Parey

Le bâtiment qui abrite l'actuel bureau de poste, à gauche de la mairie sur cette carte, était à l'origine des halles, transformées en bains-douches en 1957.

Bains-douches de l'hospice de Châtel-sur-Moselle

En 1907 des bains-douches sont annexés à l'hospice de Châtel-sur-Moselle, visible sur cette carte postale.

Bains de la rue Malpertuis (act. Georgin), Épinal

En 1851, la ville d'Épinal perçoit une subvention afin de construire des bains et lavoir publics. Le bâtiment sera installé rue Malpertuis (actuelle rue Georgin) et proposera baignoires, douches, douches écossaises, douches russes et douches locales. Il y aura également un espace lavoir, une buanderie avec séchoirs, et salle de repassage.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de Remiremont

Les bains-douches de Remiremont sont parmi les premiers construits dans les Vosges, avec celui de la Louvière à Épinal. Il fut construit en 1851 en remplacement du lavoir de la Courtine. Il prend place sur la place du Batardeau, au pied du grand bâtiment visible sur la gauche de l'église Notre-Dame. Il comprendra des bains-douches, un lavoir, une buanderie publique, ainsi qu'un logement de fonction.

Bains-douches de Senones

En 1930, des bains-douches sont installés sur la place Charles Thumann, dans un bâtiment voisin du second château des Princes de Salm-Salm. Aujourd'hui le bâtiment abrite le conservatoire de musique de la ville.

Bains-douches de Ban-de-Sapt

En 1922, des bains-douches provisoires sont installés à Ban-de-Sapt, afin de répondre à la modernisation en matière d'hygiène notamment pour les écoles.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de Raon-l'Étape

En 1929, la ville de Raon-l'Étape projette de faire construire des bains-douches. Un an plus tard, la ville reçoit une subvention pour aider à la concrétisation de ce projet. Les bains-douches de Raon-l'Étape seront construits près de l'actuelle école Sainte-Thérèse, visible tout à gauche sur cette carte postale. L'établissement offre vingt cabines de douche et dix baignoires.

Bains de la Louvière, Épinal

En 1921 sont créés les Bains-douches et piscine de la Louvière. Ils sont situés sur l'actuelle rue Aristide Briand, à proximité de la crèche et de la cour du gymnase. Le bâtiment accueille au rez-de-chaussée une piscine de 16 mètres par huit, entourée de 32 cabines de bains (1ère et 2ème classe), deux cabines médicales de bains, deux cabines de douches, 32 boxes-douches, deux salles de massages, deux bains de vapeur. L'établissement propose également des bains de pieds, des vestiaires, et une salle d'attente.

 

Document d'illustration.

Bains de Plainfaing

En 1914, la commune de Plainfaing se dote de son établissement de bains-douches.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de la Filature Peters, Nomexy

La Filature Peters fait construire en 1907 une laverie-bains-douches à proximité de ses locaux médicaux. On y trouvait vingt cabines de bains et douches, alimentée en eau chaude par la centrale.

Bains de la rue des Forts, Épinal

En septembre 1907 une annexe est construite à l'établissement de bains appartenant à un particulier situé 19 rue des Forts (actuelle rue Aristide Briand) à Épinal. Cette annexe est destinée aux enfants des écoles et nécessiteux de la ville. 

 

Document d'illustration.

Bains de Fraize

Le 12 septembre 1913, le Conseil municipal de Fraize décide de faire construire un établissement de bains-douches populaire à bon marché. Avec la guerre, les bains-douches de Fraize devront attendre le 27 juin 1929 pour ouvrir leurs portes.

Actuellement, le bâtiment accueille le Centre d'Animation Municipal, rue du pont de la Forge, près de l'église.

 

Document d'illustration.

Bains de la rue Vigne-Saint-Avold, Metz

Il existait plusieurs bains-douches à Metz au XIXe siècle auxquels on accédait en fonction de son niveau social. L'un de ces bains-douches était situé près de la place Mazelle, dans la rue Vigne-Saint-Avold dont l'entrée est visible sur cette carte postale.

Bains-douches de Gérardmer (projet inabouti)

En 1914, on projette de construire des bains-douches boulevard Kelsch à Gérardmer, comprenant 18 cabines.

Ce projet ne verra jamais le jour.

 

Document d'illustration.

Bains-douches du champ de foire, Val-d'Ajol

Au Val d'Ajol, deux bains-douches permettaient aux habitants de se laver. L'un d'eux se situait au fond du champ de foire et fut achevé le 8 mars 1930.

 

Document d'illustration.

Bains près la caserne Coislin, Metz

Au XIXe siècle, des bains-douches existaient près de la caserne Coislin à Metz.

Bains de Hamanxard, Val d'Ajol

Au Val d'Ajol, deux bains-douches permettaient aux habitants de se laver : l'un communal, l'autre installé en face d'une usine. Il s'agit de la filature des Mousses, au lieu dit Hamanxard.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de l'ancien couvent des Capucins, Metz

La ville de Metz possédait de nombreux établissements de bains-douches au XIXe siècle. L'un d'eux s'était installé en 1867, dans l'ancien couvent des Capucins, près de la place de la Comédie.

 

Document d'illustration.

Bains de Liffoll-le-Grand

La petite commune de Liffol-le-Grand possédait elle aussi des bains-douches à partir de 1928.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de Neufchâteau

En 1907, on projette d'installer un local réservé aux bains-douches dans le plan de reconstruction de l'hospice de Neufchâteau. Finalement il faudra attendre que passe la Première Guerre mondiale pour que la ville se dote de ses premiers bains-douches, en 1922.

 

Document d'illustration.

Bains-douche de Mirecourt

La ville de Mirecourt offre en 1932 un bel établissement de bains-douches à ses habitants. Il est situé à l'angle de rue Georges Clémenceau et la rue Adelphe Sarron. Le bâtiment est composé de deux parties : un corps d'habitation comprenant plusieurs logements, et un corps pour les bains.

Aujourd'hui le bâtiment abrite l'école municipale de musique.

 

Document d'illustration.

Bains de la rue de la Bolle, Saint-Dié

En 1897, l'architecte Edmond Martin se porte acquéreur d'un établissement de bains-douches appartenant à un fabricant de bonneterie de la ville de Saint-Dié, M. Sauvage. Quelques années plus tard, en juillet 1914, c'est la ville qui rachète l'établissement. Les bains-douches seront associé à l'établissement d'hydrothérapie des héritières de l'architecte Martin. Ils comprennent un bâtiment abritant les bains, une maison, une salle de réunion ou d'escrime, et un jardin attenant.

 

Document d'illustration.

Bains-douches des Roches, Metz

A la fin du XIXe siècle, la ville de Metz possède plusieurs établissements d'hygiène. Les bains-douches des Roches est un des plus prisés de la ville. Installé au 27 rue des Roches, cet établissement de luxe propose bains de vapeur, bains russes, et douches hydrothérapiques froides et chaudes à fortes pressions. En parallèle, ces bains-douches offrent un service de location de baignoire et de "boîtes à vapeur" pour bénéficier de leurs bienfaits chez soi.

Bains Saint-Nicolas, Nancy

La ville de Nancy n'a fermé que récemment (2015) ses derniers bains-douches de la rue Saint-Nicolas. Installés depuis 1936 au n°67 de la rue, les Bains Saint-Nicolas ne proposaient pas moins de 46 cabines douches !

Aujourd'hui, la ville continue de proposer ce service à la capitainerie du port de plaisance.

 

Document d'illustration.

Bains Marceau, Nancy

Si la ville de Nancy s'était doté de plusieurs établissement hydrothérapeutiques dès la fin du XIXe siècle, il en est un particulièrement prestigieux : les Bains Marceau. Situé dans le passage Marceau, entre le rue de la Commanderie et l'avenue Foch, l'établissement de luxe proposait bains de vapeur, piscine, fumigation, massage sous la douche par des masseurs des deux sexes, massages sulfureux, douches de Barèges, bains électriques (!), en plus de salons de repos et jardins d'hiver.
Aujourd'hui encore, on voit à l'entrée du passage côté avenue Foch, d'anciens panneaux publicitaires pour l'établissement.

 

Document d'illustration.

Bains de la place Emile Drouel, Rambervillers

La ville de Rambervillers se targue d'un bel édifice près de la Mortagne, la Maison du Peuple, sur la place Emile Drouel. Au début du XXe siècle, la ville a pour projet d'installer des bains-douches au sous-sol du bâtiment. L'avis est défavorable car la ville refuse de donner accès à l'eau publique à certains de ses quartiers (notamment populaire ou militaire). Puis en avril 1912, le projet est validé sous conditions : les bains doivent être plus largement ouverts aux enfants des écoles primaires.

Bains-douches de Celles-sur-Plaine

Le projet de bains-douches dans la commune de Celles-sur-Plaine prend naissance en 1924. Il sera mené à bien deux ans plus tard, et sera installé dans un bâtiment annexe à la mairie. Ce sont de petits bains-douches comprenant deux ou trois baignoires, six douches, et dépourvus de lavabos.

Bains-douches de Commercy

Construit dans le style art déco de l'époque par la Caisse d'Épargne, les bains-douches de Commercy accueillent aujourd'hui le musée de la Céramique et de l'Ivoire.

 

Document d'illustration.

Bains-douche de Verdun

En 1921, la ville de Verdun établit des bains-douches dans un bâtiment du XIXe siècle situé sur l'ancien couvent des Augustins. Ce bâtiment a été successivement une salle de spectacle privé, un théâtre, une bibliothèque... Aujourd'hui le bâtiment n'existe plus, mais sa façade a été déconstruite et conservée, puis elle a été intégrée dans le nouveau centre aquatique de Verdun : l'Aquadrome.

 

Document d'illustration.

Bains-douches du Thillot

Tardivement, et juste avant la Seconde guerre mondiale, Le Thillot fait contruire des bains-douches dans sa ville.

 

Document d'illustration.

Bains de Lunéville

Lunéville possède un bel édifice de bains-douches dans l'actuelle rue Charles Vue. Le bâtiment date de 1913 et proposait neuf baignoires et onze douches. Si la fréquentation diminuait à partir des années 1970 en raison de l'équipement plus étendu des habitations en salle de bains, il finit par fermer ses portes définitivement très récemment, en 2003.

 

Document d'illustration.

Bains-douches de Granges-sur-Vologne

Des bains-douches ont été construits à Granges-sur-Vologne en 1936. Le bâtiment accueillait les bains-douches au rez-de-chaussée à raison de quatre bains et douze douches répartis dans deux espaces non mixtes, un logement de fonction au premier étage, et un grenier. 

L'établissement pouvait acceuillir entre 100 et 120 personnes, un après-midi par semaine.

Pendant la Seconde guerre mondiale les bains sont fermés. Ils rouvrent en 1946 puis sont fermés définitivement en 1988.

Document d'illustration.