Cent ponts dans l’Est

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Cent ponts dans l’Est

Meurthe, Meuse, Moselle, Sarre, Canal des Vosges, Canal de la Marne au Rhin… Avec ses nombreux cours d’eau la Lorraine a dû bâtir de nombreux ponts pour unir ses territoires.

Épinal, Pont Léopold

Ce petit pont qui enjambe le Canal des Vosges (anciennement Canal de l'Est) le plus au nord de l'île d'Épinal fut appelé pont des Juifs en raison de la synagogue construite à côté. Cet édifice religieux n'existant plus, le pont est aujourd'hui nommé par les Spinaliens le pont Léopold, du nom du duc de Lorraine.

Gérardmer, Pont de la Jamagne

La ville de Gérardmer est connue entre autres pour son lac. Ce lac donne naissance à deux petits ruisseaux au sud : le ruisseau du Phény, ainsi que le ruisseau de Mérelle se terminant en une cascade. L'eau du lac emprunte la Jamagne à l'est pour ensuite se déverser dans la Vologne. Le pont visible sur cette carte postale enjambe justement la Vologne à la sortie du lac, sous le parc de la ville.

Par ailleurs l'ouest de la commune est arrosé par la Cleurie, quant au sud il est parcouru par le Bouchot

Gérardmer, Pont sur la Vologne

La commune de Gérardmer est surtout connue pour son lac, mais elle bénéficie aussi d'un cadre naturel riche avec ses forêts et sa situation en moyenne montagne offrant de nombreuses activités aux touristes et locaux. La ville est également traversée par plusieurs rivières et ruisseaux, notamment la Jamagne à l'est qui se déverse dans la Vologne. Cette dernière, qui borde la commune tout à l'est et se faufilant à travers la forêt, est enjambée par un pont à la hauteur du site naturel appelé le Saut des cuves.

Épinal, Passerelle Bir Hakeim

Pendant de nombreuses années, il n'existait pas de pont entre le pont du 170e R.I. et le pont de la République à Épinal. Pour éviter aux piétons de faire de long détour pour passer sur l'autre rive de la Moselle, une passerelle fut dressée entre le quai de Dogneville et la place Clémenceau. Elle sera baptisée passerelle Bir Hakeim, du nom de la bataille menée en 1942 par les troupes françaises, italiennes et allemandes.

Bouzey, Digue

Construite à la fin du XIXe siècle, la digue de Bouzey devait retenir 7 millions de m3 d'eau. Mais en 1895, la digue s'effondre et provoque une catastrophe...

Pour tout connaitre sur la catastrophe de Bouzey et comment la digue fut reconstruite, cliquez ici.

Golbey - Dogneville, Pont-Canal

Construit en 1885, le pont-canal de Golbey-Dogneville, dit pont de Barbelouze, permet à la fois aux bateaux de traverser la Moselle à Golbey, et de connecter la branche d’Épinal au Canal des Vosges. Il est à noter également que l’embranchement d’Épinal contribue à l’alimentation du Canal des Vosges par sa prise d’eau dans la Moselle.

Le pont-canal comporte neuf arches dont deux plus petites qui servent de passage pour une piste cyclable. Le pont-canal sert de carrefour pour les voies cyclables de Golbey, Chavelot et de celle en direction d’Épinal puisqu’il est possible de passer d’une rive à l’autre du canal des Vosges, et de celles de la Moselle.

Ban-Saint-Martin, Pont de Verdun

Au début du XXe siècle, la commune de Ban-Saint-Martin est occupée par des troupes allemandes sur la rive gauche de la Moselle. Les soldats traversaient régulièrement la rivière via un pont flottant à Préville-Maison-Rouge pour se rendre sur le terrain militaire de Frescaty et le champs de tir d'Orly. Pour plus de commodité, ils s'engagèrent à construire un pont fixe entre 1906 et 1908. Il fut baptisé pont de Sauvage, du nom d’un hameau situé entre Longeville et Ban-Saint-Martin.

Le pont fut détruit en 1944 par les Allemands alors que des troupes américaines le traversaient. Il est remplacé provisoirement par un double pont Bailey, puis est rebâtit entre 1965 et 1967 et porte le nom de pont de Verdun.

Ferdrupt, Pont de Saulx

Ferdrupt est un petit village posé sur la Moselle et entouré de montagnes. La Moselle donne naissance à trois ruisseaux sur la commune : le ruisseau de Ferdrupt, de Xaorupt, et de Morbieux. Un pont s'élance au dessus de la Moselle sur la rue de la Libération, appelé pont de Saulx.

Ramonchamp, Pont de la Garde

Le petit village de Ramonchamp est situé sur le chemin de la Moselle, qui lâche de petits ruisseaux qui iront arroser la commune : le ruisseau de Ramonchamp, de Morbieux, du Ménil, et de l'État. Au centre ville, un pont franchit la Moselle. Anciennement appelé pont Saint-Remy du nom de l'église qui lui faisait face, il porte aujourd'hui le nom de pont de la Garde.

Verdun, Pont Chaussée

L'un des ponts traversant la Meuse à Verdun prend le nom de la Porte Chaussée lui faisant face. Cette porte, entrée officielle de la cité cerclée par des remparts, était dotée d'un pont-levis jusqu'en 1880, s'abaissant sur un pont de bois. Ce pont de bois est remplacé par un pont maçonné en arcs surbaissés, puis plus tard par un pont sur piliers béton. 

Lunéville, Pont de Viller

La commune de Lunéville est traversée par deux cours d'eau : la Meurthe au sud et la Vézouze à l'ouest, un de ses affluents. Pour accéder à la ville depuis le sud, il faut donc franchir la Meurthe et pour cela un seul pont existe : le pont de Viller, situé près d'une manufacture de blanchisserie dont on voit la cheminée sur cette carte postale.

Peu d'informations apparaissent sur ce pont, hormis le fait qu'il ait été détruit lors de la Première Guerre mondiale par les Allemands lors de leur retraite (voir ci-contre le pont abattu).

Archettes, Pont sur le Ruisseau d'Argent

La commune d'Arches et Archettes se font face de part et d'autres de la Moselle. Il est intéressant de savoir que le nom de ces deux communes vient du latin "arculae" désignant les arches d'un pont de l'époque gallo-romaine enjambant le fleuve à 150 mètres au sud-ouest.

Outre la Moselle, Archettes est arrosée par un ruisseau joliment nommé ruisseau d'Argent. C'est sur ce petit cours d'eau que passe le pont visible sur cette carte postale ancienne.

Ambacourt, Pont sur le Madon

Située sur le chemin du Madon, Ambacourt jette un pont à cinq arches sur cet affluent de la Moselle.

Plombières-les-Bains, Pont sur l'Augronne

La ville de Plombières-les-Bains est située dans la vallée tracée par l'Augronne. Elle voit également couler sur ses terres la Semouse, et de nombreux petis ruisseaux : la Bramouse, le ruisseau du Chèvrecul, du Col de Xiard, des Coudriers, des Écrevisses, de la Houssière, du Moulin Taqueré, des Prés nérés, du Rechentreux, et enfin du Roulier.

C'est par-dessus l'Augronne que saute le petit pont de briques visible sur cette carte postale.

Pouxeux - Jarménil, Pont du Saut-du-Broc

La Moselle longe tout le nord de la commune de Pouxeux, qui est également traversée par le canal d'alimentation du réservoir de Bouzey. Afin de franchir la rivière et rejoindre Jarménil, nous pouvons emprunter le pont du Saut-du-Broc.

Raon-aux-Bois, Pont du Fouxel

Si la commune de Raon-aux-Bois est un peu plus éloignée de la Moselle, elle est traversée par de nombreux petits cours d'eau, notamment la Niche d'où s'échappent plusieurs ruisseaux : ruisseau de Champée, de la Racine, des Près Roussel, et le ruisseau du Void du Cône. Ce dernier laisse un fossé par dessus lequel se dresse le haut pont du Fouxel datant du XIXe siècle.

Le nom de Raon-aux-Bois fait référence à ces nombreux cours d'eau, le mot "raon" signifiant la confluence de plusieurs ruisseaux.

Bussang, Pont de Séchenat

Le territoire de Bussang en moyenne montagne voit naître la Moselle. Il est également traversé par de nombreux torrents, appelés "gouttes" dans le dialecte local : il s'agit des torrents de la Hutte, de Lamerey, du Séchenat, et de la Noiregoutte. Parmi leurs affluents, on trouve principalement les torrents du Drumont, de la Goutte Devant, du Page, et de Saint-Louis.

Non loin de la source de la Moselle se trouve la vallée du Séchenat sur lequel se dresse un pont sur deux arches, présenté sur cette carte postale ancienne.

Ville-sur-Illon, Pont de l'Illon

Comme son nom l'indique, la commune de Ville-sur-Illon est bâtie sur l'Illon, un des six principaux affluents de la rivière Madon. Un petit pont enjambe le cours d'eau à l'entrée du village.

Le Syndicat - Saint-Amé, Pont de Bémont sur la Cleurie

La commune du Syndicat voit passer en son centre la Moselotte, un affluent de la Moselle, et bordée à l'ouest par la Cleurie, un affluent de la Moselotte. Elle est de fait quadrillée par pas moins de onze ruisseaux : ruisseau des Basses, du Beugnot, de la Cleurie, de Demixard, de Franould, de Lemont, du Liangoutte, de Pennecières, de la Pissoire, de Vixart, et des Voues. Afin de faire le lien entre le Syndicat et Saint-Amé, un pont, appelé pont de Bémont, franchit la Cleurie.

Vathiménil, Pont de Chenevières

Petite commune voisine de Fraimbois, Vathiménil a elle aussi son pont pour passer, par deux enjambées, sur la rive est de la Meurthe et rejoindre le petit village de Chenevières.

Le pont reliant ces deux communes fut détruit lors de la Première Guerre mondiale.

Metz, Pont Moreau

Construit en 1737, le pont Moreau sur la Moselle, près des thermes, a reçu son nom d'un particulier dont la maison était voisine.

Metz, Pont Tiffroy

Le pont Tiffroy (aussi écrit en un seul mot Pontiffroy) fut construit en 1340 au dessus de la Moselle par l'hôpital Saint-Nicolas. À l'origine dressé sur douze arches, il est allongé en 1734 de trois arches supplémentaires. Puis en 1751, le pont est reconstruit sur onze arches. Un siècle plus tard, en 1854, en raison de sa forte fréquentation le pont voit ses arches élargies de trois mètres.

Il doit son nom à un noble du nom de Thiffridus qui serait à l'origine de sa construction. Pendant longtemps, le pont sera aussi appelé pont de Thionville car il était établi sur la grande route qui menait à cette cité.

Metz, Pont des Roches

À l'instar de son voisin le pont de la Préfecture, le pont des Roches fut construit en 1739 au dessus de la Moselle. Il prend le nom de la rue des Roches qui l'emprunte et qui doit son nom au terrain sur lequel elle était tracée. Menant à la place de la Comédie, on l'appelle aussi pont de la Comédie.

Metz, Pont Saint-Marcel

À l'origine Saint-Marcel était le nom d'une église du VIIIe siècle située sur l'îlot du Petit-Saulcy. Le pont de pierre à trois arches passant la Moselle et construit en 1737 prendra donc le nom de l'édifice religieux adjacent, avant que celui-ci ne soit détruit tout juste un siècle plus tard en 1837.

Rambervillers, Pont Jean Bourat

La petite ville de Rambervillers s'étend sur les rives de la Mortagne, un affluent de la Meurthe. Trois autres cours d'eau traversent la ville : l'Arentèle, le Monseigneur et le Padozel. Rambervillers a donc construit différents ponts afin de franchir ces différentes rivières. Ici, un pont au-dessus de la Mortagne. Anciennement appelé pont de l'Abattoir, il fut rebaptisé pont Jean Boura du nom de ce combattant rambuvetais des Forces Françaises de l'Intérieur, exécuté par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.

Laveline-devant-Bruyères, Pont sur le Neuné

Au sud de Bruyères, sur la rive droite de la Vologne, se trouve le petit village de Laveline-devant-Bruyères. Il est traversé de l'ouest à l'est par le Neuné, un affluent de la Vologne. La ligne ferroviaire passant par Laveline-devant-Bruyères suit en partie cette rivière, et on distingue sur cette carte les rails croisant le pont sur le Neuné de la rue de la Gare.

Rambervillers, Pont de la Forge

La ville de Rambervillers accueille le Château de la Forge construit à la fin du XIXe siècle par un industriel local : Hubert Velin. La propriété se niche sur les rives de la Mortagne et jouit d'un parc de plusieurs hectares agrémenté de deux étangs. Le pont présenté sur cette carte postale, appelé pont de La Forge, se situe dans le secteur de ce domaine.

Metz, Pont de la Préfecture

Ce pont de la Préfecture qui franchit la Moselle relie le centre-ville de Metz à l'îlot du Saulcy sur lequel se trouve, comme son nom l'indique, la Préfecture. Cependant, lorsqu'il fut construit en 1739, les préfectures n'existant pas, le pont porte le nom de pont des Portières ou pont de la Porte-aux-Chevaux en raison de l'abreuvoir qui s'y trouvait. Après la Révolution française, en 1793, le pont change de nom pour s'appeler pont des Subsistances. Enfin, c'est en 1816 qu'il prit le nom qu'on lui connaît aujourd'hui : pont de la Préfecture, le pont menant au bâtiment accueillant la jeune Préfecture de Moselle.

Saint-Dié-des-Vosges, Pont du Parc

La ville de Saint-Dié-des-Vosges compte aujourd'hui douze ponts sur la Meurthe. Non loin du pont principal, appelé Grand Pont, on trouve le pont du Parc menant au parc Jean Mansuy.

Plainfaing, Pont sur la Meurthe

Le village de Plainfaing se situe non loin de la source de la Meurthe. Là la rivière s'écoule timidement et on y trouve un petit pont sur une arche au lieu-dit du Rudlin.

Neufchâteau, Pont Vert

Si l'on suit le cours du Mouzon à Neufchâteau, vers l'Est, on arrive sur la promenade des marronniers. Ce petit coin bucolique se dote d'un pont, justement nommé pont Vert, qui franchit la rivière.

Darney, Pont sur la Saône

Le sud de la Lorraine est traversé par la Saône. La commune de Darney, située dessus, voit naître de nombreux ruisseaux de cette rivière : les ruisseaux du Bois le Comte, de l'Étang de Belrupt, la Houdrie et les Noires Gouttes. Le terme "goutte" signifiant torrent dans le patois montagnard local.

Le pont immortalisé sur cette carte postale est celui qui enjambe la Saône au centre-ville, sur la rue de la République.

Monthureux-sur-Saône, Pont Colas

La Saône forme de jolis méandres sur Monthureux-sur-Saône. La commune bâtit alors plusieurs ponts : au nord le pont de la Perche et le pont Colas, ici illustré, au sud le pont du Faubourg et le pont des Prussiens. Ce dernier était autrefois particulièrement important car il était le seul passage permettant de rejoindre l'unique fontaine du village. Il fut rebâti en 1789 (passant de pont de bois à pont de pierre), puis en 1870 il prit son nom de pont des Prussiens car il fut emprunté par ces troupes lors de la Guerre Franco-Prusse.

Charmes, Pont des Quatre-Frères-Buquet

Située à la fois sur la Moselle et le Canal des Vosges qui la suit, la ville de Charmes se dote d'un unique pont particulièrement long. En effet, le pont doit enjamber la rivière qui se dédouble en un petit bras entourant ainsi le canal sur quelques kilomètres. Ce pont est baptisé pont des Quatre Frères Buquet du nom de cette illustre famille du XIXe siècle et résidant à Charmes. Le père, Léopold Buquet, donna naissance à quatre fils : Louis-Léopold et Charles-Joseph qui furent des officiers généraux sous le Premier Empire, Jean-Baptiste qui fut capitaine adjoint à l'état-major du général Kléber à l'armée du Rhin, et Antoine-Nicolas-Euchaire, chef de bataillon à Nancy.

Châtillon-sur-Saône, Pont des Perches

Tout au sud-ouest de la Lorraine se trouve la commune de Châtillon-sur-Saône. Comme son nom l'indique, elle est traversée par la Saône, et plus particulièrement par l'Apance un des principaux affluent de la Saône. C'est sur cet affluent que passe le petit pont des Perches, posé sur une arche.

Éloyes, Pont sur la Moselle

La Moselle trace de jolies boucles sur la commune d'Éloyes. C'est d'ailleurs de cette situation que la commune tient son nom, à l'origine Ez loye signifiant "au bord de l'eau". En plus du fleuve, Éloyes est arrosée par de nombreux ruisseaux : ruisseau de la Borne Martin, de Crebimon, de la Suche, du Ruxelier et le ruisseau Vieillosse ; elle avoisine également le passage du canal d'alimentation du réservoir de Bouzey

Afin de relier le centre ville à la rive gauche de la commune et sa gare, un pont pose ses arches au dessus de la Moselle.

Éloyes, Passerelle Près de l'Église

En plus du pont routier qui enjambe la Moselle, la commune d'Éloyes propose une passerelle piétonne plus au nord appelée passerelle Près de l'Église, en référence à l'église Notre-Dame de l'Assomption située quelques mètres au sud de la passerelle, à proximité de la rive gauche de la Moselle.

Domrémy-la-Pucelle, Pont sur la Meuse

Le village natif de Jeanne d'Arc est traversé par la Meuse. Le fleuve peut être franchi par un pont de pierre posé sur quatre arches et menant vers la jolie église Saint-Rémy.

Portieux, Pont sur la Moselle

Située sur la rive droite de la Moselle, la commune de Portieux est reliée à celle de Vincey par un pont enjambant à la fois la rivière et le Canal des Vosges qui le suit parallèlement. Portieux est également arrosé par le ruisseau Rochon, et délimité de la ville de Langley au nord par le ruisseau de l'Ermitage.

Liverdun, Ponts sur la Moselle

Ponts routier (à gauche) et ferroviaire (à droite) à arches qui enjambent la Moselle bordant la cité médiévale de Liverdun.

Metz, Pont de l'Université

De nombreux ponts sont construits sur la ville de Metz. Parmi eux, le pont de l'Université enjambant le bras de la Moselle au sud de la ville. Ce pont fut bâti pour la première fois en 1741.

Le pont actuel date de 1899.

Épinal, Pont de la Xatte

Au XVIe siècle, Goéry La Chat, gouverneur de la ville d'Épinal, vendit à celle-ci une fontaine que l'on surnomma fontaine de La Chatte. Cette fontaine fut placée sur l'actuelle place Stein. Non loin de là passe le Canal des Vosges sur lequel un pont fut construit en 1719. Le pont reçu différents noms au fil des années : tout d'abord nommé pont Derrière-l'Hôpital puis pont de l'Hôpital en 1722 en référence à l'hôpital Saint-Maurice situé à quelques pas. Puis en 1735 il pris le nom de pont La Chatte par proximité à la fontaine du même nom.

Ce pont de bois a été très souvent réparé et/ou reconstruit. En 1843, le pont de la Chatte est reconstruit en pierre. Un siècle plus tard, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands firent sauter le pont. Il est reconstruit sept ans plus tard et rebaptisé pont de la Xatte, le son "ch" s'écrivant "x" à l'époque dans la région.

Saint-Max, Pont sur la Meurthe

La commune de Saint-Max se détache de Nancy par la Meurthe. Un pont, originellement sur trois arches, fait le lien entre les deux villes. Il se situe sur l'avenue Carnot, juste à côté de l'actuel Château Centre culturel : une ancienne maison de style Napoléon III construite en 1874.

Gérardmer, Pont des Fées

La ville de Gérardmer est connue entre autres pour son lac. Ce lac emprunte la Jamagne à l'est pour ensuite se déverser dans la Vologne. Il donne naissance à deux petits ruisseaux : le ruisseau du Phény et le ruisseau de Mérelle se terminant en une cascade, tous deux au sud du lac. L'ouest de la commune, lui, est arrosé par la Cleurie, quant au sud il est parcouru par le Bouchot

Le joli pont forestier illustré par cette carte postale est baptisé pont des fées, en rapport avec une légende locale. Construit en 1763, il doit son nom au patois lorrain et le mot "fies" signifiant "épicéa". En effet, ce pont enjambe la Vologne qui ruisselle au milieu d'une grande forêt d'épicéas. Par déformation le "pont des Fies" devint le "pont des Fées". Mais une légende dit qu'un chasseur, assoupi au pied du pont, y rencontra une fée qui causa sa perte. Et si vous tendez l'oreille, vous pourriez encore entendre les échos de ses cris résonner la nuit dans la forêt.

Thaon-les-Vosges, Pont du Canal de l'Est

La ville de Thaon-les-Vosges est bordée à l'Est par la Moselle, et est également traversée par le Canal des Vosges ainsi que par le ruisseau des Cuvières qui s'échappe du canal. Afin de franchir ces différents cours d'eau, Thaon-les-Vosges se dote de plusieurs ponts dont cette structure passant au-dessus du canal entre la rue Thiers et l'avenue Armand Léderlin.

Metz, Digue de la Pucelle

La digue de la Pucelle ou des Pucelles se trouve en amont du Moyen-Pont et de la digue des Morts. Cette digue est attestée dès mars 1411. Elle doit son nom à un ancien monastère de jeunes filles qui se trouvait à proximité qu'on appelait "Les Pucelles". Cette digue était à la fois un élément défensif pour la ville et un moyen de prévenir les crues de la Moselle en orientant l'eau vers l'intérieur de la ville.

 

Didiot, Mylène, Metz, une ville fortifiée, étude des comptes des Gouverneurs des Murs (1463-1543), Thèse de doctorat en histoire médiévale, Université de Lorraine, 2017, [disponible en ligne : http://docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2017_0230_DIDIOT_vol_1A.pdf, consulté le 10/07/2021]

Rebeuville, Pont sur le Mouzon

Le petit village de Rebeuville, au sud de Neufchâteau, est arrosé par le Mouzon. Cet affluent est enjambé par un pont sur cinq arches dans le centre-bourg.

Mirecourt, Pont Stanislas ou Saint-Vincent

Mirecourt voit passer sur son territoire plusieurs cours d'eau : le Madon et les ruisseaux de Val d'Arol, de Talencourt et de Ravenel. La commune présente alors plusieurs ponts. Ici, le pont Stanislas ou pont Saint-Vincent, fut bâti au dessus du Madon en 1747. Deux siècles et demi plus tard, en 1982, il est inscrit aux titres des monuments historiques.

Sarralbe, Pont sur la Sarre

Ce pont tout à l'Est de la Lorraine franchit la Sarre pour relier Sarralbe à Salzbronn. Construit dans les années 1940, il a été entièrement reconstruit en 2019.

Épinal, Pont de la République

Construit par l'État en 1883, le pont de la République, enjambant la Moselle à hauteur de la rue de Nancy et du quai de Dogneville à Épinal, a été touché par deux fois durant la guerre.

Metz, Pont Saint-Georges

Il est l'un des plus anciens ponts de Metz, si ce n'est le plus ancien. Sa première construction pourrait être antérieure au VIe siècle, date à laquelle il est mention de ce pont comme le pons Mosellae (pont de la Moselle). Il prend le nom de pont Saint-George au Moyen Âge : le jour de la fête de la Saint-George, le coûtre de la cathédrale bénissait la Moselle depuis ce pont, puis la procession se dirigeait vers l'église Saint-Georges. 

À la Révolution française, le pont prit le nom de pont Ventôse (1792).

Ce pont avait la particularité de porter des habitations entre les XIIIe et XIXe siècles. Puis au XIXe siècle, lors du réaménagement du quartier Pontiffroy, on nettoya le pont de ses maisons et il devint piétonnier.

Lunéville, Pont de la rue du Général Chanzy (sud)

Ce petit pont passant la Vezouze est antérieur à la construction du château de Lunéville au Xe siècle. En effet, il était un point de passage si important sur la route du sel que le premier château fut construit pour protéger ce lieu stratégique. Ainsi, un droit de péage était prélevé au passage du pont.

Sur cette carte postale, on peut voir qu'on a fait sauté le pont lors de la Première Guerre mondiale, afin de ralentir l'avancée ou la retraite des troupes.

Metz, Pont des Morts

Le pont des Morts, qui enjambe de ses dix-sept arches la voie non navigable de la Moselle à Metz, fut achevé en 1343. L'hôpital Saint-Nicolas ayant été en charge de sa construction en pierre de taille et de son entretien, lui donna le nom de pont des Morts en hommage aux morts dont ils prélevaient le meilleur vêtement. Par ailleurs, c'est de ce pont que l'on précipitait les condamnés à la noyade.

Saint-Dié-des-Vosges, Grand Pont

En 1757, la ville de Saint-Dié est en proie à un terrible incendie. La ville est reconstruite entre 1758 et 1771. À cette occasion le Grand Pont est dressé sur la Meurthe. Malheureusement, en raison d'une grande inondation en 1778, le pont est emporté.

Bien plus tard, à l'instar de nombreux ponts en Lorraine, ce seront les guerres qui auront raison du Grand Pont. En effet, lors de la Libération en 1944, les Allemands qui occupaient alors la ville, font sauter tous les anciens ponts traversant la Meurthe, ainsi que trois passerelles avant de se retirer.

Rozières-sur-Mouzon, Pont sur le Mouzon

À la frontière ouest des Vosges se trouve la petite commune de Rozières-sur-Mouzon. Elle est traversée par le Mouzon, un affluent direct de la Meuse, et différents petits ruisseaux qui lui sont natifs : le ruisseau de la Planchotte, le ruisseau de l'Artembouchet et le ruisseau de Frênes.

Sur cette carte postale, on peut voir un petit pont menant à l'église Notre-Dame datant du XIe siècle, depuis l'est du village.

Châtel-sur-Moselle, Pont du 13e Bataillon du Génie

Les archives de la ville de Châtel-sur-Moselle indiquent que de nombreux ponts de bois se sont succédés au-dessus de la Moselle à Châtel avant le XVIIIe siècle. Un premier pont de pierre fut construit difficilement entre 1734-1741. Malheureusement, ce pont connu de nombreuses dégradations et/ou destructions au fil des décennies qui ont suivies (notamment en 1766, 1779, 1781, 1796 et 1822). C'est finalement en 1867 qu'un pont assez solide fut bâti pour braver les élèments, et il résista durant 73 ans. Mais comme partout en Lorraine, la Seconde Guerre mondiale a raison de ce pont qui fut détruit afin de ralentir l'avancée des troupes allemandes en 1940. Un pont de fortune est reconstruit par les Allemands, puis de nouveau détruit lors de leur retrait. On établit alors un pont Bailey en 1948 qui resta en place près de dix ans, puis c'est un pont fait de béton armé qui fut construit en 1958 et que l'on emprunte toujours pour rejoindre Châtel-sur-Moselle.

Épinal, Pont des Quatre Nations

À l'avénement du duc Léopold Ier, le pont des Quatre nations n'existait pas. Les commerçants venant de Mirecourt devaient faire un grand détour pour aller vendre leurs grains au marché, si bien qu'ils préféraient les écouler dans les faubourgs malgré l'interdiction. Il faudra attendre la mort du duc pour voir se construire le pont des Quatre Nations. Les quatre nations dont il est fait mention sont en fait les quatre régions voisines : l'Alsace, la Bourgogne, la Champagne et la Lorraine. Comme les autres ponts, il a été construit dans un premier temps en bois, puis fut reconstruit en pierre en 1836.

Épinal, Pont Clémenceau

Le pont Clémenceau est l'un des derniers ponts à avoir été construit au-dessus de la Moselle dans la ville d'Épinal (dans les années 1920), mais aussi le premier à sauter lors de la Seconde Guerre mondiale.

Épinal, Pont du Boudiou

Ce pont, passant au-dessus du Canal des Vosges et faisant face à la tour du Boudiou, est l'un des plus anciens d'Épinal. Sans pouvoir donné la date de sa construction, on sait qu'il enjambait déjà le canal au XVe siècle et que le roi de France Charles VII y passa lorsqu'en 1444 il unissait la cité à sa couronne.

Autrefois appelé Petit Pont, il sera finalement affublé du nom de pont du Boudiou en 1776. "Boudiou", signifiant "menteur" dans le patois lorrain, fait référence à l'horloge dite de Rualménil qui, avançant ou reculant, n'indiquait jamais l'heure exacte.

Metz, Moyen-Pont

Le Moyen-Pont est en fait le Moyen-Pont-des-Morts, prolongement du Grand-Pont-des-Morts se trouvant sur le bras sauvage de la Moselle. Il fut construit entre 1282 et 1313. Au fil des siècles il connaîtra différentes transformations et/ou reconstructions, notamment en 1862 où il sera restauré et élargi suite à une destruction partielle, puis en 1944 lors de sa destruction par les troupes allemandes. Il faudra attendre 1957 pour le voir à nouveau debout.

Granges-sur-Vologne, Pont sur La Vologne

L'ancienne commune de Granges-sur-Vologne, devenue Granges-Aumontzey en 2016, s'étend sur quelques kilomètres le long de la Vologne, affluent de la Moselle. Le pont visible sur cette carte postale se jette sur la Vologne, dans l'ancien hameau des Paires.

Madonne-et-Lamerey, pontons sur La Gitte

La rivière du Madon se déploie en six principaux affluents, parmi lesquels nous trouvons La Gitte qui arrose la petite commune de Madonne-et-Lamerey. Sur cette carte postale illustrant la rue du Haut Fays, on peut voir plusieurs petits pontons sautant par dessus ce petit cours d'eau.

Landaville, Ponts sur le Bani

Le petit village de Landaville est arrosé par deux petits cours d'eau : le Bani et le Petit Bani, des sous-affluents de la Meuse. Cette carte postale illustre des ponts à Landaville enjambant par deux fois ces affluents.

Mattaincourt, Pont sur le Madon

Voisine de Mirecourt, la commune de Mattaincourt est elle aussi traversée par le Madon. Un long pont sur huit arches passe donc ce cours d'eau dans le centre-ville.

Épinal, Pont Sadi Carnot

Ce pont eut différents noms. Il est à l'origine appelé pont du Gaucheu en raison de ce type de moulin basé à proximité. Au fil des années, les ponts de la ville d'Épinal sont fragilisés par les crues hivernales de la Moselle, c'est pourquoi on décide en 1833 de bâtir à la place de ce pont un pont suspendu, construction assez en vogue à l'époque. Ce pont de Fer, appelé aussi pont du Cours en raison du Parc du Cours attenant, surplomba la Moselle quelques années avant d'être remplacé en 1870 par un traditionnel pont en pierre que l'on baptisa pont Sadi Carnot en hommage à l'ancien président de la République assassiné en 1894.

Épinal, Pont Patch

Autrefois il n'existait pas de pont à cet emplacement sur la Moselle. Pour traverser la rivière, les piétons devaient emprunter un bac payant et réservé aux piétons.

En 1850, à la demande des Spinaliens, le préfet autorise la construction d'un pont en charpente avec culées en maçonnerie, toujours payant, permettant le passage des voitures. Il sera baptisé pont de la Loge blanche. En 1889, le pont devenu vétuste fut démonté et remplacé en 1891 par un pont aux arcades métalliques sur piles de pierre.

Puis en 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale et à l'instar des différents ponts d'Épinal, le pont de la Loge blanche sauta. Il fut reconstruit, puis de nouveau détruit par les Allemands lors de leur départ en 1944. Peu de temps après il est reconstruit et porte aujourd'hui le nom de pont de la VIIe Armée Patch.

Épinal, Pont du Saut-le-Cerf

Le pont du Saut-le-Cerf qui relie Épinal à Golbey et que l'on emprunte aujourd'hui a connu plusieurs reconstructions. Le premier pont, tout de bois conçu, fut construit en 1890. Puis, en raison de l'augmentation de la circulation sur le pont, il fut décidé en 1934 de le solidifier et le reconstruire en béton. Ce deuxième ouvrage n'eut pas le temps de vieillir car quelques années plus tard la Seconde Guerre mondiale éclata et le pont fut bombardé par les Allemands. Il faudra attendre les années 1960 pour que le pont du Saut-le-Cerf soit de nouveau rebâti. Et si l'on observe bien, lorsque l'été la Moselle est au plus bas, on peut apercevoir les piles de fondation et les culées en béton d'origine du deuxième pont.

Metz, Pont des Grilles

Construit en 1360, le pont des Grilles franchit la Moselle et entre la rue Paixhans (aujourd'hui boulevard) et la porte Chambière. Il se prolongeait après la rue Paixhans au dessus de la Seille et portait le nom de pont des Grilles de la Basse-Seille (des vestiges de cette portion sont toujours visibles au détour de l'Allée de la Tour des Esprits).

Il portait ce nom en raison des herses barrant le passage sous les arches et qui permettait de faire valoir un droit de péage. Elles étaient manoeuvrées au moyen de grandes vis enfermées dans des cônes en bois, visibles sur cette estampe.

Le pont sera reconstruit en 1745 et sera nommé Rhinpont, pont Royal, ou plus vulgairement pont de Chambière.

Malzéville, Pont Renaissance

Plus ancien pont de l'agglomération de Nancy, le pont de Malzéville, aujourd'hui appelé pont de la Renaissance, fut construit vers 1498, sous le règne de René II, duc de Lorraine. Fait de pierres maçonnées formant quinze arches, le pont de Malzéville est le point de franchissement principal de la Meurthe. C'est d'ailleurs cette situation stratégique qui lui valut la destruction de deux de ses arches sous l'ordre de Louis XIII lors du Siège de Nancy, en 1633. Reconstruit après le siège, il est de nouveau partiellement détruit en 1764.

Fraize, Pont sur la Meurthe

Pont franchissant la Meurthe sur la route de Clairegoutte, au lieu-dit des Aulnes à Fraize.

Metz, Pont de la Haute Seille

À une époque la Seille traversait Metz à la place des actuelles rue des Tanneurs et rue de la Haute Seille. Plusieurs ponts faisaient alors la jonction entre les deux parties de la ville, dont le pont de la Haute Seille, le dernier à enjamber la Seille avant que celle-ci ne franchisse les remparts de la cité.

Fresse-sur-Moselle, Pont sur la Moselle

Tout près du Thillot, la commune de Fresse-sur-Moselle est arrosée, comme son nom l'indique, par la Moselle mais aussi par les différents cours d'eau qui en découlent : le ruisseau de la Colline de Fresse, du Frênat, la Longeligoutte qui termine sa course en cascade, la Goutte des Ordons, et la Goutte du Petit Creux. Quelques ponts passent principalement au-dessus de la Moselle, celui-ci est le pont qui relie la rue de la Gare et la rue du Général De Gaulle.

Épinal, Pont du 170e R.I.

Le pont de Pierre est le plus ancien pont d'Épinal. Depuis sa construction, dont la date n'est pas connue, il a vu passer de nombreuses crues de la Moselle, si bien qu'en quatre siècles sept ponts furent emportés par les différentes crues, notamment en 1778 lors du Déluge de la Saint Crépin.

À partir de 1840, on remplaça le pont fragilisé par un pont en pierre, ce qui lui vaudra le nom de pont de Pierre. Au début du XXe siècle, le tramway d'Épinal empruntait ce pont pour traverser la Moselle.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, avec l'avancée allemande, on fait sauter tous les ponts de la ville d'Épinal, excepté ce pont de Pierre dont l'installation explosive était défectueuse. Il sera finalement détruit par les Allemands en 1944. En attendant sa reconstruction, on dressa un pont Bailey. Le pont est finalement reconstruit en 1953 et prend le nom de pont du 170R.I., le pont reliant la place des Vosges à la caserne du 170e R.I.

Pont-à-Mousson, Pont Gélot

La ville de Pont-à-Mousson doit son nom au pont reliant les deux rives de la Moselle, construit au XIe siècle au pied du château de Mousson, fief des comtes de Bar.

Le pont Gélot qui se dresse longuement au dessus de la Moselle a donc des origines médiévales. Il connut des destructions et reconstructions au rythme de la vie de la cité, notamment en 1914 (voir ci-contre) où il est rasé par les troupes françaises afin de ralentir l'avancée des troupes ennemies ; puis le 4 septembre 1944 lors de la Libération de Nancy où les troupes allemandes qui le font sauter afin de prendre de l'avance sur leur retraite.

Le pont Gélot, du nom de son ingénieur, est rebâti rapidement après cette guerre : en 1949 exactement.

Fraimbois, Pont sur la Meurthe

Fraimbois est une petite commune sur la rive ouest de la Meurthe, au sud de Lunéville. Un pont à l'origine formé de plusieurs arches lui permet de rejoindre l'autre rive. Ce petit pont connut le même sort que les ponts lorrains lors de la Première Guerre mondiale : il fut détruit.

Flin - Ménil-Flin, Pont sur la Meurthe

De nombreuses petites communes s'établissent au fil de la Meurthe. C'est le cas de Flin et Ménil-Flin qui se rejoignent grâce à un pont à arches enjambant la rivière. Le pont connut le même sort que l'ensemble des ponts sur les terrains de guerre, et fut détruit.

Vittel, Pont sur le Ruisseau de Belle Fontaine

Ville thermale réputée, la commune de Vittel est arrosée par un affluent du Vair, appelé le Petit Vair. Cette petite rivière donne naissance à un ruisseau nommé ruisseau de la Belle Fontaine, qui longe l'église Saint-Rémy et donne lieu à un petit pont menant au parvis de l'édifice.

Thionville, Pont des Alliés

Ce pont que l'on emprunte pour franchir la Moselle et rejoindre Thionville fut bâti en 1673. Son architecte, Rodolphe Salzgueber le conçut à la manière des ponts-couverts d'outre Rhin. Après près de deux siècles, et suite à son état de dégradation, le pont de Thionville sera remplacé en 1846. Un siècle plus tard, avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale et pour empêcher le passage des troupes allemandes, deux arches du pont seront détruites. Les Allemands le restaurèrent par une passerelle de bois avant de le reconstruire en 1941. Ce nouveau pont ne resta pas longtemps debout car l'arrivée des Alliés précipita le départ de l'Armée allemande qui fit sauter le pont. Les troupes américaines se chargèrent donc de réparer celui-ci à l'aide de poutres métalliques. C'est de cette histoire que l'on nomma ce pont : le pont des Alliés.

Mirecourt, Pont sur le Madon

La ville de Mirecourt s'installe autour du Madon, un affluent de la Moselle. En son centre, on trouve deux ponts principaux : le pont Stanislas, et un autre pont quelques centaines de mètres plus haut sur l'avenue Gambetta. Mais autrefois, une large passerelle, visible sur cette carte postale, permettait aux passants de traverser le cours d'eau entre les deux grands ponts de briques. Ce troisième pont n'existe plus aujourd'hui, mais a laissé la place a une petite passerelle sur des rives abaissées.

Claudon, Pont Tatal (viaduc)

Tout au sud de la Lorraine, un immense pont enjambe l'Ourche, un des principaux affluents de la Saône : le pont Tatal, qui doit son nom à un fermier des environs. Il s'agit d'un ancien viaduc ferroviaire long de 121 mètres construit entre 1882 et 1886, qui permettait de faire la liaison entre Épinal et Jussey, mais aussi Belfort ce qui rendait cette ligne stratégique durant les guerres. La ligne étant fermée depuis 1973, ce géant de 43 mètres de haut accueille désormais les plus gaillards pour y sauter à l'élastique.

Jouy-aux-Arches, Pont sur la Moselle

Jouy-aux-Arches est plutôt connu pour l'aqueduc romain du IIe siècle qui la traversait et dont certaines parties s'élèvent encore. Mais la présence de la Moselle qui borde largement l'ouest de la ville implique aussi la construction d'un long pont porté à l'origine par onze arches qui relie Jouy-aux-Arches à Ars-sur-Moselle. Ce pont est reconstruit en 1966 et troque ses arches pour des piliers plus modernes, et est de nouveau restauré en 2017.

La photographie présente ces deux constructions avec le pont aux arches au premier plan, et les vestiges de l'aqueduc au loin, à l'arrière plan.

Varangéville, Pont sur la Meurthe

Le village de Varangéville, voisin de Saint-Nicolas-de-Port, dresse un pont au-dessus de la Meurthe, dans la continuité de l'avenue du colonel Fabien.

On sait qu'il existait déjà au XVIe siècle, car il fallut le reconstruire en 1573 à cause des crues qui l'avaient ébranlé.

Bien plus tard, au début du XXe siècle, le pont entre Varangéville et Saint-Nicolas-de-Port laissait passer une ligne de tramway reliant Nancy à Dombasle-sur-Meurthe.

Saint-Mihiel, Pont Patton

La commune de Saint-Mihiel est installée à cheval sur la Meuse. Les deux rives sont reliées par un pont unique : le pont Patton.

Ce pont existe depuis le XIe siècle ; il appartenait alors à l'abbaye bénédictine de la ville et était fait de bois. Il a connu de nombreuses rénovations, destructions et reconstructions au fil des siècles. Tout d'abord en 1507 où il est démonté pour être bâti en pierres comprenant treize arches pour 137 mètres de long. Puis quelques années plus tard, en 1551, les Bourguignons le détruisent. Il faudra alors attendre 1732 pour qu'un pont fixe soit reconstruit.

Puis les deux guerres mondiales viennent à nouveau raser le pont en 1914 (voir ci-contre), et en 1940. Comme partout en Lorraine, le pont de Saint-Mihiel sera "provisoirement" remplacé par un pont metallique... Il ne sera reconstruit en béton et sur trois arches qu'en 1966. Il est alors baptisé Patton du nom du général américain ayant participé à la libération du pays lors de cette dernière guerre. 

Moyen, Pont sur la Mortagne

La Meurthe se délie en de nombreux affluents. Parmi eux figure la Mortagne qui traverse, entre autres, la petite commune de Moyen et son pont médiéval à quatre arches au-dessus de la rivière.

Coussey, Pont sur la Meuse

La commune de Coussey s'étend le long de la Meuse. Un pont enjambe par deux fois les déliés de la Meuse, sur la route de la Basilique, pour rejoindre le bourg du village.

Autigny-la-Tour, Pont sur le Vair

Autigny-la-Tour est un petit village auquel on accède en enjambant le Vair, un affluent important de la Meuse, par un pont romain.

Neufchâteau, Pont sur la Meuse

La ville de Neufchâteau est traversée par cinq cours d'eau : la Meuse, la rivière Mouzon, et les ruisseaux Mazarine, Frezelle et celui de l'Abreuvoir. Une ligne de chemin de fer dessert Neufchâteau, et doit pour cela emprunter un pont pour franchir la Meuse et le Mouzon. La carte postale présente ici un de ces ponts, emprunté par une locomotive à vapeur.

Neufchâteau, Pont du Mouzon

Avec ses cinq cours d'eau traversant, la ville de Neufchâteau a dû se doter de plusieurs ponts. Parmi eux, le pont principal au centre ville, sur l'avenue du Général De Gaulle, enjambe le Mouzon un affluent important de la Meuse.

Bazoilles-sur-Meuse, Pont sur la Meuse

La petite commune de Bazoilles-sur-Meuse est installée au-dessus de la Meuse. Elle présente un large pont sur cinq arches afin de relier les deux rives.

Les Bazouillards ont également placé des pierres de gué sur un faible passage de la Meuse.

Raon-l'Étape, Pont de l'Union

La ville de Raon-l'Étape est située sur la Meurthe. À l'origine ce sont deux communes qui se font face d'une rive à l'autre : Neuveville-lès-Raon et Raon-l'Étape. En 1947, et après la Seconde Guerre mondiale, les deux communes sinistrées fusionnent et gardent le nom de Raon-l'Étape. Le pont unique reliant les deux ex-communes symbolise cette fusion et prend le nom de Pont de l'Union.

Sur cette carte postale, on y voir le pont incendié par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale, mais toujours debout.

Fontenoy-le-Château, Pont sur le Coney

La ville de Fontenoy-le-Château est traversée de part en part par le canal des Vosges, et le Côney un affluent de la Saône. Ce dernier donne naissance a six petits ruisseaux : le ruisseau de la Fresse, du Grurupt, de Trémonzey, Châtelain, des Près David et de Saint-Georges.

Sur cette carte postale, on peut apercevoir un des ponts enjambant le Côney, entre la place du Potet et la place Julie-Victoire Daubié.