Les fontaines des villes et villages de l'Est

Cartes

Les fontaines des villes et villages de l'Est

Les fontaines, qu'elles soient ornementales ou utilitaires, sont présentes dans la plupart des villes et villages. Au Moyen-Âge, elles servaient notamment à l'hygiène publique et d'abreuvoir.

La Fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains

Alors que Stanislas Leszcynski, roi de Pologne et duc de Lorraine prenait les eaux à Plombières, il entendit parler d'une source naturelle et voulut aller la voir. Ravi, il voulut qu'elle porte son nom et c'est ainsi que fut baptisée cette fontaine.

Elle est surplombée de quatre inscriptions, l'une a été gravée en 1766 pour la mort de Stanislas, une autre composée en 1813 par le marquis de Boufflers (1738-1815), fils de la Marquise venue souvent à Plombières aux côtés du Roi. À gauche, une tête est sculptée sur un petit rocher et rappelle que Berlioz a écrit ici son opéra Les Troyens, en 1856 et 1857.

La Fontaine du château d'Épinal

La fontaine du château d'Épinal est composée d'un bassin octogonal avec au centre, servant de borne à goulot, une statue représentant des chérubins versant de l'eau.

La Fontaine des Trois soldats à Chantraine

Deux légendes circulent à propos du nom de cette fontaine. Le première raconte qu'on aurait trouvé les corps de trois soldats bourguignons massacrés par des Vosgiens près de cette fontaine lors de la bataille entre le duc René II et Charles le Téméraire. Pour rappeler cette histoire, on aurait donner le nom de "Fontaine des soldats" à cette source.

La deuxième légende raconte que trois soldats de l'armée napoléonienne l'ont baptisée ainsi lors de la célébration de la bataille d'Austerlitz à leur gloire et à celle de l'Empereur. Cette histoire a été racontée par Gaston Chatelain dans son ouvrage illustré La Fontaine des trois soldats, imprimé par l'imagerie Pellerin à Épinal.

La Fontaine des dauphins à Remiremont

Également connue sous le nom de « fontaine Marie-Thérèse », « fontaine de la Dauphine » ou encore « fontaine de la Courtine », elle est située sur place de Lattre-de-Tassigny à Remiremont.

Elle fait partie d'un ensemble de huit fontaines contruites entre 1828 et 1830. Elle a été inaugurée le 10 septembre 1828 par Marie-Thérèse, la duchesse d'Angoulême, fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette d'Autriche, qui avait pour habitude de venir prendre les eaux à Plombières-les-Bains. Cette grande fontaine comporte un bassin circulaire en grès, surmonté de trois dauphins crachant de l'eau et de trois vasques. Sur le socle, une plaque rappelle qu'elle est l'œuvre des fonderies Henri Stehelin à Bitschwiller dans le Haut-Rhin.

Ces fontaines ont été construites pour l'alimentation en eau et pour des raisons de sécurité face aux incendies. L'objectif de Stanislas Bresson, le maire, était d'améliorer l'hygiène et d'embellir cette ville pour la moderniser.

La Fontaine de la place de la Comédie à Metz

Installée en mars 1866, cette fontaine devient opérationnelle le 25 avril de la même année. La sculpture a été réalisée par Antoine Durenne, fondeur de renommée internationale. Cette fontaine n'existe plus aujourd'hui.

La Fontaine Guéry aux environs d'Épinal

La fontaine Guéry ou Goëry est située en forêt près d'Épinal. Elle existe encore aujourd'hui et se trouve proche d'un centre d'escalade.

La Fontaine et la Roche à Villouxel

La fontaine et la Roche de Villouxel se trouvent dans l'un des espaces naturels remarquables et protégés de la commune. La pelouse de la Roche conserve notamment des espèces d'insectes rares.

La Fontaine de Vagney

La fontaine de Vagney et l'Église.

La Fontaine des Maçons à Raon-l'Étape

La fontaine des maçons se trouve sur un sentier de randonnée à Raon-l'Étape.

La Fontaine de la Chèvre à Raon-l'Etape

La ville de Raon-l'Étape possède onze fontaines classées au titre des monuments historiques depuis 1995. Elles ont été édifiées entre 1860 et 1864 pour améliorer la distribution de l'eau dans la ville. Elles ont été réalisées par la fonderie d'Osné-le-Val sur les modèles de Jean-Jacques Ducel. Il s'agit ici de la fontaine de la Chèvre mais on trouve également : l'Enfant et le Cygne, Concorde, la Fontaine du Bonheur, Diane de Fabies, l'Automne, la Pomme de Pin, l'Enfant, les Quatre Lions, et les Trois Coliches.

Toutes ces fontaines ont été réalisées d'après des statues se trouvant au Louvre.

La Fontaine Pinau à Épinal

Le Pinau de la ville d’Épinal est une imitation d’une sculpture italienne, sculpté dans le bronze par Jules Laurent en 1825. Placée au croisement des rues Rualménil, Aubert et de la Porte, c'était aussi une fontaine. Percutée par un camion allemand en 1944, la statue a été remplacée par une copie et la fontaine a disparu.

Le Sapin de Fontaine à Gérardmer

Une fontaine aménagée dans un sapin, sur le même modèle que le "Sapin qui pisse" de Raon-l'Étape mais cette fois-ci, dans une forêt non loin de Gérardmer.

La Fontaine de la place d'Alliance à Nancy

La place d'Alliance doit son nom à l'alliance entre la Maison de Lorraine Habsbourg et la Maison de France par la signature du traité de Versailles en 1756. En son centre se trouve une fontaine monumentale sculptée par Paul-Louis Cyfflé qui s'est inspiré de la fontaine du Bernin de la place Navone de Rome. L'ensemble de la place est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983.

Cette fontaine est composée d'un obélisque surmonté d'un génie de la Renommée dominant un groupe de trois vieillards barbus personnalisant les fleuves lorrains : l'Escaut, la Meuse et le Rhin. Chacun tient une urne d'où jaillit l'eau dans un bassin trilobé.

 

La Fontaine du Square Boufflers à Metz

Cette fontaine a été aménagée au 20e siècle dans le square Boufflers en même temps que la fontaine de l'Esplanade, en face. Le square porte le nom du duc Louis-François de Boufflers (1644-1711), ancien gouverneur des Trois Evêchés, en remerciement pour avoir permis l'accès au public à ce jardin en 1687.


La fontaine est adossée à un mur de soutènement et cascade sur trois degrés semi-circulaires en pierre de Jaumont jusque dans un bassin.
Au centre du dais, des draperies de pierre d'où sortent des têtes de batraciens, évoquent une grotte.

Les Fontaines en contre-bas de l’Esplanade à Metz

Cette fontaine a été aménagée au 20e siècle en même temps que la fontaine du square Boufflers, en face. Le square porte le nom du duc Louis-François de Boufflers (1644-1711), ancien gouverneur des Trois Evêchés, en remerciement pour avoir permis l'accès au public à ce jardin en 1687.

La Fontaine du 29 rue du Haut-bourgeois à Nancy

Cette fontaine se trouve dans la cour de l'Hôtel Ferraris, hôtel particulier de la ville de Nancy. Ce bâtiment a été contruit au 18e siècle par Germain Boffrand. L'hôtel est classé au titre des monument historique depuis 2008 mais la fontaine de Neptune est classée depuis 1927.

Les deux groupes sculptés représentant des amours et des dauphins aux côtés de Neptune ont disparu après la Première Guerre mondiale.

La Fontaine de la Chatte à Épinal

C'est sous le nom de Lavoir de la Porte Fontaine qu'on connait aujourd'hui la fontaine de la Chatte à Épinal. Ce dessin a été réalisé d'après une illustration de Charles Pensée. Ce dessin montre la fontaine telle qu'elle était en 1825.

La Fontaine de la place de l'église à Châtel Saint Germain

La fontaine de la place de l'église de ce village est toujours alimentée en eau. Elle a été construite au 19e siècle pour donner accès à l'eau potable à l'ensemble de la population.

La Source du Pavillon à Contrexéville

Le pavillon des sources de Contrexéville conserve une monumentale fontaine représentant deux femmes portant une jarre d'où l'eau s'écoule. Le pavillon a été construit en 1910 par Charles Mewès

Le pavillon est édifié à l’emplacement de la source minérale analysée en 1760 par le docteur Charles Bagard, médecin nancéien. Un premier pavillon en bois fut construit en 1820 et ensuite remplacé en 1885 par un autre pavillon en fer et en verre. Les mosaïques sont de l’entreprise Gentil et Boudet de Billancourt, le groupe en bronze des verseuses d’eau coulé par la maison Christofle de Paris est l’oeuvre de Jules Visseaux.

La Fontaine de l'hôtel du Marquis de Ville à Nancy

L'hôtel du Marquis de Ville à Nancy est situé 10 rue de la Source. La fontaine de Neptune dans la cour intérieure est classée monument historique depuis 1927. La fontaine date de la Renaissance, elle a été réalisée par Jacques Gentillâtre entre 1600 et 1610 pour Jean III du Châtelet, maréchal de Lorraine. Un incendie en 1747 a totalement consumé la maison, mais la fontaine a survécu. 

Dans la niche se tient Neptune, le dieu des Mers, aux pieds duquel un Triton crache de l’eau dans une vasque. Une coquille Saint-Jacques surplombe l’ensemble de la fontaine.

La Fontaine de la place de l'Église à Éloyes

La fontaine de la place de l'Église d'Éloyes a aujourd'hui disparu. 

Le Pavillon des sources à Martigny-les-Bains

L'intérieur du pavillon des sources de l'établissement hydrominéral de Martigny-les-Bains abrite plusieurs sources. On trouve donc deux fontaines qui captent la source Lithinée et celle de la Fontaine au Fer. 

Le bâtiment a été construit en 1882 et est classé monument historique depuis 1996.

La Fontaine de la rue de la Tournelle à Celles-sur-Plaine

La fontaine se dresse au centre du village. Elle est composée de deux bassins de grès rose et d'une borne à goulot en fonte ornée de têtes de lion. Elle est toujours alimentée aujourd'hui.

La Fontaine de la pucelle à Metz

La fontaine des Pucelles, ou de la Pucelle, était adossée contre le bâtiment se trouvant au bout du Moyen-Pont du côté de la rue du Pont des Morts. Elle avait été construite en 1733, sous la direction de l'architecte messin Jacques Oger, et présentait un portail d'ordre dorique ; entre deux pilastres on lisait l'inscription suivante, rappelant le séjour de Louis XV à Metz : Ail aeternum Triumphanli Ludovico XV Scaturit vectigalis Mosella Anno Duntini 1744. Cette inscription a disparu à l'époque révolutionnaire.

Lors de la restauration du Moyen-Pont, en 1360, la ville a fait démolir la fontaine des Pucelles. Elle la fit rétablir en 1865, mais dans une forme peu monumentale ; sa décoration consiste dans la sculpture des armes de Metz, ville impériale. La statue, en pierre du Jaumont, d'un mètre cinq de hauteur, oeuvre du sculpteur messin Deny, qui décorait la fontaine des Pucelles, se trouve aujourd'hui au musée archéologique de Metz.

Source

Site web Passé-présent

 

La Fontaine de Montmotier

La fontaine sur la place principale du village de Montmotier a aujourd'hui été déplacée de l'autre côté de la rue. Il s'agit d'une fontaine avec une borne à goulot en pierre et un bassin.

La Fontaine de la place Clémenceau à Senones

La fontaine de la place Clémenceau à Senones est en fonte. Elle a un bassin rond, au centre, trois dauphins soutiennent une vasque sur laquelle se tient une femme versant de l'eau et un chérubin qui lui tend une coupe.

 

La Fontaine de la place de l'Hôtel de Ville à Charmes

La fontaine qui se trouvait devant l'hôtel-de-ville à Charmes a aujourd'hui disparu.

La Fontaine de la place de la Marie à Gemaingoutte

Cette fontaine a aujourd'hui disparu.

La Fontaine de la place Saint Simplice à Metz

Cette fontaine a été réalisée en 1866. Elle a été supprimée en 1932 pour des raisons de circulation.

La Fontaine de la poissonnerie à Nancy

La fontaine installée à Nancy contre le mur de l'ancienne poissonnerie municipale se trouvait rue Saint-Dizier, entre les actuelles rues Stanislas et Gambetta. Elle a été construite en 1828 et a subit quelques transformations au fil du temps. En 1837, le nouveau propriétaire de l'immeuble réussit à faire supprimer la fontaine à la suite de longs débats avec la municipalité. Des éléments du monument primitif, après avoir orné un parc à Richarménil et du château de Ludres, se retrouvent aujourd'hui dans un hôtel particulier parisien.

Source

Martin, Etienne, L'hydrosystème domestique et urbain à Nancy au XIXe siècle, 1982

La Fontaine près de l'église saint Maurice à Épinal

En 1840, une fontaine circulaire se dressait sur la place de l'Atre devant la basilique saint Maurice à Épinal. Cette fontaine n'existe plus.

La Fontaine de la place Sainte Croix à Metz

Située au centre ville de Metz, cette fontaine a été construite en 1734. Elle était sumontée d'une croix et entourée de deux statues représentant deux apôtres. En 1770, elle a été rénovée par le sculpteur Jean-Chrysostome Rollier. Mutilée à la Révolution, la fontaine a perdu ses statues mais la croix, sûrement cassée, fut remplacée.

Cette fontaine est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1929.

La Fontaine du centre ville de Moussey

La fontaine au centre ville de Moussey dans les Vosges.

La Fontaine monumentale à Lay-Saint-Christophe

Construite en 1592, la maison de la Samaritaine, est une demeure Renaissance ayant appartenu à plusieurs grandes familles lorraines. La façade extérieure, avec son porche, ses deux étages, son balcon, ses fenêtres à meneaux et ses traverses de pierre, est en partie d'origine. Cette maison doit son nom à la monumentale fontaine en pierre de la cour intérieure.

Les statues accoudées datent de 1620. Elles représentent la Samaritaine qui, après avoir donné de l’eau à Jésus, a découvert la Foi. Trois sources alimentent cette fontaine et fournissent également d’autres fontaines du village.

Le bassin du parc du Cours à Épinal

Le parc du Cours est le plus ancien jardin publique de la ville. Il a été créé en 1686 en repoussant le lit de la Moselle. De nombreux tilleuls y ont été plantés à la française puis le parc s'est transformé en 1888 pour devenir un jardin à l'anglaise. En 1892, une station météorologique a été construite et elle fonctionne toujours. Un kiosque à musique a été construit en 1983. 

Le bassin visible sur la carte postale a vraissemblablement été construit au 19e siècle. Il en existait trois et ils comportaient des jets d'eau. Ils ont été détruits en janvier 2015 pour cause de fuites et des massifs de fleurs ont pris leurs places.

Les grottes et fontaines de l’Esplanade à Metz

Construite en 1905, les grottes et fontaines de l'esplanade de Metz sont en pierre jaune de Jaumont. Elles se trouvent sur le terrain occupé auparavant par la citadelle, détruite à la Révolution et transformée alors en jardin. Trois arches forment les grottes et trois jets d'eau dans un bassin semi-circulaire ont été ajoutés. Sur les arches sont sculptés des grenouilles fantastiques, des crevettes, des fruits, le blason de la ville entre les pattes d'un crapaud et d'autres ornements. 

La Fontaine du parc du Cours à Épinal

Il s'agit d'une fontaine en fonte comportant deux vasques au milieu d'un étroit bassin. La fontaine a une forme végétale et les pétales servent de bacs verseurs.

 

Les Fontaines de la place de la carrière à Nancy

Lors de la rénovation de la place de la Carrière par le roi Stanislas au 18e siècle, huit fontaines, deux par angle, furent ajoutées. Il s'agissait de fontaines doubles, composées d'une petite vasque orientée vers l'extérieur, et d'une grande vers l'intérieur. Les statues surplombant les fontaines ont été sculptées par Joseph Söntgen.

À l'initiative de Charles Débuisson, architecte de la ville de Nancy en 1830, les grandes vasques ont été supprimées car elles étaient moins pratiques que celle tournées vers l'extérieur de la place et elles auraient moins bien fonctionnées. Les groupes de statues ont été tournées vers l'extérieur de la place et se trouvent toujours ainsi aujourd'hui.

La Fontaine Jeanne d'Arc à Autreville

La fontaine se trouve sur le parvis de l'église d'Autreville. Il s'agit d'une fontaine avec une vasque en fonte. La statue de Jeanne d'Arc, autrefois, elle aussi en fonte, a été remplacée par une statue de pierre entre 1973 et 1985. C'est donc la statue de fonte qui se trouve sur cette carte postale. La fontaine a été érigée en octobre 1863.

La Fontaine devant la maison du Gouverneur à Châtillon-sur-Saône

Cette fontaine se trouve rue de l'Église à Châtillon-sur-Saône. Il s'agit d'une fontaine avec un bassin octogonal en pierre et colonne d'alimentation en fonte. La colonne a été fondue par la fonderie de Varigney. Elle n'est plus en activité aujourd'hui, le bassin sert de bac à fleurs.

La Fontaine de la République à Badonviller

Il s'agit d'une fontaine en fonte installée rue Gambetta à Badonviller. Il y a un bassin surmonté d'une vasque avec au centre, une statue, allégorie de la République ou déesse de l'eau. Elle a été réalisée par la fonderie de Brousseval. La vasque est utilisée aujourd'hui comme bac à fleurs mais le bassin est toujours alimenté en eau.

La Fontaine du Pairon à Épinal

Cette fontaine se trouve sur la place des Vosges. Elle a été construite en 1774 lorsque cette place portait encore le nom de place du Pairon. La face arrière porte la date de construction en chiffres romains. Les autres faces portent des petites sculptures représentant des têtes étranges. Le haut de la borne porte le blason de la ville et le nom du sculpteur : Hubert Jeandel (1704-1787), d'après un dessin d'un certain Parisot.

La Fontaine à Provenchères-sur-Fave

Cette fontaine devant le marché aux bestiaux à Provenchères-sur-Fave construite au 19e siècle existe encore ajourd'hui mais elle n'est plus en activité. Elle sert de bac à fleurs. Elle était composée de deux bassins en granit et d'une borne à goulot en grès rose des Vosges. 

La Fontaine à Monthureux-sur-Saône

Cette fontaine se trouve sur la place de la République de Monthureux-sur-Saône. Elle a été construite vers 1837 lorsque Charles Mangin, architecte de la ville de Mirecourt établit des plans pour réaliser une conduite d'eau en fonte pour alimenter les fontaines publiques. Les travaux ont été réalisés par Nicolas Godard, entrepreneur de la ville pour 19 450 fr. La fontaine permet la réunion des eaux de la source de la Deuille et de la source Gaulard. En 1856, une file de tuyaux en terre cuite depuis la source de Bouverot est ajoutée pour alimenter les fontaines publiques, fournie par Charles Louis Zeller d’Ollwiller pour 9 624 fr.

La fontaine est composée d'un bassin circulaire en grès. La margelle est protégée par une barre de fer, qui se prolonge sous les jets pour y poser un seau à remplir. Au centre, un dé soutient la colonne d’alimentation avec deux jets ornés de mascarons en fonte à mufle de lion. Au-dessus, deux vasques sont séparées par un pilier et couronnées d'un vase et d'un jet d'eau. L'eau s'écoule ensuite des vasques par de multiples petits mascarons à mufle de lion feuillagé ou à fleur, en fonte. Des bornes de pierre reliées par une chaîne délimitent l'espace autour.

Source

L'inventaire du patrimoine de Lorraine

la Fontaine de la place d'Armes à Dompaire

Cette fontaine a aujourd'hui disparu.

La Fontaine devant l'église à Golbey

La fontaine se trouvant devant l'église à Golbey a aujourd'hui disparu. Elle était composée d'un bassin en pierre et d'une borne à goulot en fonte.

La Fontaine à Senaide

La fontaine se trouvant en face de la mairie à Senaide existe toujours. Elle servait aussi de lavoir.

La Fontaine de la Samaritaine dans le château de Bourlémont à Frébécourt

Il s'agit d'un lavoir-fontaine en pierre. Une statue de la Samaritaine domine le bassin.

La Grande Fontaine à Raon-l'Étape

La grande fontaine de Raon-l’Étape a été établie en 1793 sur la place de la République, selon les plans de Jean-Baptiste Valentin et les travaux sont réalisés par Joseph Charpentier, tous deux entrepreneurs à Raon-l’Étape. La fontaine est terminée le 15 Prairiale an 3 (1795).

Elle a la particularité d’être surmontée d'un bonnet phrygien, appelé "bonnet de la Liberté".

Elle est probablement alimentée par la chambre de source de la fontaine Ganneton (ou Janneton) construite en 1791 par François Hyocom, maitre maçon et tailleur de pierre à Raon-l’Étape, et François Didier, charpentier et fontainier à Raon-l’Étape. L'eau de la grande fontaine est ensuite évacuée par un aqueduc vers le petit jardin qui devance la maison curiale (65 pieds de long) puis jusqu’au canal des moulins (70 pieds de long).

Cette fontaine au bonnet phrygien, est l'une des rares fontaines révolutionnaires connues dans les Vosges. Elle a été remplacée par la Fontaine des Quatre Lions au 19e siècle et cette dernière a été déplacée à son tour pour le monument aux morts.

Source

L'Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine

La Source Marie à Vittel

L'autorisation pour utiliser cette source a été donnée à Louis Bouloumié en 1854. La source Marie à Vittel est riche en magnésium et a des vertus diurétiques et laxatives.

La Nymphe à Metz

En 1860, l'approvisionnement en eau à Metz est insuffisant. Félix Marchal, alors maire de la ville, fait construire de nouvelles fontaines en important les eaux de Gorze. En remerciement, un messin fait voeu de construire une fontaine sur la place de l'esplanade portant le nom du maire. Il lègue la somme de 10 000 Fr à la ville pour cette réalisation. La fontaine est inaugurée le 14 août 1869. La statue de la nymphe en bronze a été ajoutée en 1872.

La Fontaine Jeanne d'Arc à Épinal

Le projet de la fontaine monumentale sur la place de la Bourse à Épinal est élaboré en 1906 selon le devis de Gaston Munier, architecte à Nancy, pour 25 000 francs. Les travaux comprennent alors les terrassements, les fondations avec les galeries souterraines, le monument en granite bleu des Vosges, la taille unie du granit pour le parement intérieur des vasques et bornes, le polissage du granit pour le socle, les vasques et les fontaines, les conduites d’amenées et de vidange, le trottoir autour du monument, la robinetterie, les vasques et la statue de bronze.

La statue de Jeanne d'Arc est réalisée en 1908, par Jules Antoine Carl, sculpteur et la fonderie "Bingen & Costenoble".

La fontaine monumentale de la place de la Bourse à Épinal est située au centre de la ville, au nord de l'île formée par les deux bras de la Moselle. Elle est composée de deux bassins circulaires concentriques avec une colonne d'alimentation centrale en granit. L'eau se déverse depuis les quatre jets à col de cygne dans le premier bassin, puis passe dans le second par quatre autres, en bronze également. Des mascarons plus importants étaient fixés sur les jets supérieurs (disparus).

Sources

L'Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine

Le Sapin qui Pisse à Raon-l'Étape

Aménagée au début du 20e siècle, cette fontaine a été aménagée de manière à ce que l'eau coule directement de l'arbre. L'eau rejoint ensuite un petit étang. La bassin du site de la Criquette a été changé plusieurs fois tout comme le bec par où s'écoule la source. Ce type d'aménagement a connu un certain succès dans les Vosges et reste une curiosité locale.

La Fontaine de Neptune à Nancy

Cette fontaine a été présentée au Roi de Pologne et duc de Lorraine, Stanislas, par Guibal pour agrémenter la place principale de la ville de Nancy. Elle fait partie d'un ensemble de deux fontaines symétriques, l'une dite de "Neptune" et l'autre, d'"Amphitrite" et encadre les pavillons latéraux. Ces fontaines ont été entourées de grilles et surmontées de portiques en ferronnerie de Jean Lamour. Pour des raisons de coût elles ont été réalisées en plomb et non en bronze.

Les grilles et les fontaines ont été classées monuments historiques le 12 juillet 1886.

Source

e-monument.net

La Fontaine du Sapin Sec à Saint-Dié-des-Vosges

La fontaine du Sapin Sec se trouve sur un chemin de randonnée à Saint-Dié-des-Vosges sur le massif de l'Ormont.

La Fontaine monumentale à Fontenoy-le-Château

La fontaine monumentale à Fontenoy-le-Château a aujourd'hui disparu. Elle se trouvait à l'angle de la rue Neuve, aujourd'hui appelée rue du Colonel Gilbert, et de la rue principale.

La Fontaine d'Amphitrite à Nancy

Cette fontaine a été présentée au Roi de Pologne et duc de Lorraine, Stanislas, par Guibal pour agrémenter la place principale de la ville de Nancy. Elle fait partie d'un ensemble de deux fontaines symétriques, l'une dite de "Neptune" et l'autre, d' "Amphitrite" et encadre les pavillons latéraux. Ces fontaines ont été entourées de grilles et surmontées de portiques en ferronnerie de Jean Lamour. Pour des raisons de coût elles ont été réalisées en plomb et non en bronze.

Les grilles et les fontaines ont été classées monuments historiques le 12 juillet 1886.

Source

e-monument.net

La Fontaine Callot à Nancy

Depuis 1847, une statue en l'honneur du graveur Jacques Callot est envisagée pour orner la place située à proximité de l'arc Héré à Nancy. L'emplacement fut définitivement validé par délibération municipale le 25 octobre 1876. Auparavant, le concours organisé par la mairie suscita 17 projets dont celui d'Eugène Laurent (1832-1898) qui fut retenu. La statue en bronze fut posée sur un socle de calcaire réalisé par Jacquemin sur les dessins de l'architecte municipal Prosper Morey (1805-1886), l'ornementation sculptée est due quant à elle à Antony Husson. 

La fontaine est érigée au revers de l'arc Héré sur la place de Vaudémont. Elle se compose d'un bassin hémicirculaire adossée à un mur-écran rythmé par des pilastres ioniques et amorti d'un corps de balustre orné de pots à feu, le tout fortement inspiré de ceux de la place Stanislas.

Source

L'inventaire du patrimoine en Lorraine

La Fontaine René II à Nancy

La fontaine de la place Saint Epvre à Nancy est surmontée d'une monumentale statue à la gloire de René II, duc de Lorraine. Suite à sa victoire sur les Bourguignons en 1495, une statue et une fontaine avaient été construites mais détruites à la Révolution. En 1827, la municipalité de Nancy décide de faire fondre une nouvelle statue de René II et en 1828 elle est réalisée avec un énorme piédestal en pierre par Lepy l'aîné. En 1882, la place s'agrandit et la statue, jugée trop petite, est envoyée au musée lorrain.

C'est en 1883 que l'actuelle statue de René II est mise en place, à l'occasion du jubilé de l'Abbé Trouillet, curé de la paroisse Sainte-Epvre. La statue a été sculptée par Mathias Schiff, fondue par Alfred Daubrée sous la direction de l'architecte municipal, Prosper Morey.

La statue représente René II à cheval à l'âge de 26 ans, les angles de la fontaine portent des croix de Lorraine et de Jérusalem ainsi que quatre écussons emblèmes de René II au moment de la bataille de Nancy : les chardons de Lorraine, les trois alérions des ducs de Lorraine, l’écusson du Duché de Bar et le duché d’Anjou.

La Fontaine de la place Duroc à Pont-à-Mousson

C'est aujourd'hui une réplique de cette fontaine qui se dresse sur la place Duroc à Pont-à-Mousson. Édifiée au 17e siècle, elle a été décapitée en 1793 par les toupes de Kellermann. Les travaux sur la place au 19e siècle l'ont ensuite fait disparaître au profit d'une autre fontaine, extraordinairement laide, en 1907. L'horrible "cloche à fromage" a été démonté en 1913 devant le mécontentement général. 

Après la Première Guerre mondiale, la municipalité décide de reconstruire une fontaine sur la place, à la gloire des ambulanciers américains. Il est décidé que ce sera une réplique de l'ancienne fontaine, elle a été réalisée par des architectes américains : M. Vial et M. Welles Basworth. La cérémonie d'inauguration a eu lieu le 27 septembre 1931, elle est décrite dans l'Est Républicain, le Télégramme des Vosges et l'Express de l'Est du lendemain. 

La Fontaine Saint Andoche à Saulieu

Ce dessin a été réalisé par Prosper Morey, architecte municipal de la ville de Nancy au cours de son séjour à la Villa Médicis de 1832 à 1837.

La fontaine Saint Andoche a été construite en 1753 et se trouve à Saulieu en Bourgogne. Elle a été réalisée par Jean-baptiste Caristie et placée au milieu d'une rue pour remplacer un puit. Or, suite à des problèmes d'inondation, elle a été déplacée à son emplacement actuel.

Elle est classée au titre des monument historique depuis 1993. La fontaine est surmontée d'une statue de sainte Photine la samaritaine appelée également la belle samaritaine. La statue est posée sur une coupole soutenue par une vasque de pierre.

La Fontaine de dévotion de Saint Pierre Fourrier à Mirecourt

La fontaine de la rue Vuillaume, au centre ville de Mirecourt a été construite en 1892 en l'honneur de saint Pierre Fourier, mirecurtien béatifé en 1730 et canonisé en 1897 par le Pape Léon XIII. La fontaine est composée d'un bassin rectangulaire et d'une colonne d'alimentation de plan carré, en granite rose. Cette colonne constitue le piédestal de la statue de marbre représentant saint Pierre Fourier. Hors d'eau, le mascaron a été démonté et le bassin sert de bac à fleurs.

Sur le socle, plusieurs mentions sont gravées : à l'avant "St PIERRE FOURIER / NE A MIRECOURT / Le 30 novembre 1565" et la devise du saint "NE NUIRE A PERSONNE / ETRE UTILE A TOUS" ; à l'arrière du socle : "CE MONUMENT / A ETE ERIGE / EN L'ANNEE MDCCCLXXXII".

La statue a été réalisée par Denys Puech (1854-1942), sculpteur à Paris,  dont on trouve la signature sur le socle "D. PUECH / PARIS 1892". Sur les pages du livre au pied du saint, sont inscrits les mots " CONSTITUTION / DE / NOSTRE-DAME / 20 JANVIER".

Source

L'inventaire du patrimoine de Lorraine

La Fontaine de la place Carnot à Nancy

Cette fontaine appelée aussi "le château d'eau" est une idée de l'architecte municipal de la ville de Nancy, Charles Débuisson. Il ébauche les plans en 1828. Le projet se réalise en 1831-1832. La fontaine est en fonte, matériau nouveau et prometteur pour l'époque. La fontaine est constituée de deux vasques autour d'une grande colonne. L'eau jaillit par le sommet et s'écoule dans les vasques jusqu'aux bouches de trente-six lions dorés disposés autour du dernier bassin.

La fontaine est haute de 7,5 mètres et occupe un octogone au sol de 15,60 mètres de large. Elle a été fondue par les forges de Dammarie-sur-Saulx dans la Meuse. Les nancéiens lui ont réservé un accueil frileux et elle eut quelques problèmes de bouchons dans les canalisations. Le château d'eau est inauguré en 1879, année pendant laquelle des dauphins ont été ajoutés à l'édifice.

La fontaine a été détruite en 1950 pour cause de vétusté et transformée pour accueillir des jets d'eau. Finalement, ils furent également supprimés et aujourd'hui, ils ne subsiste que les margelles de pierre délimitant autrefrois le bassin.

Source

MARTIN, Étienne, Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy, Ed. Serpenoise, 2012

La Buvette thermale à Plombières-les-Bains

Cette grande fontaine a été réalisée d'après les plans de l'architecte Robert Danis et ornée de fresque en 1936. La buvette est lumineuse et entourée d’un muret couvert de mosaïques. Deux sources alimentent cette fontaine : la source des Savonneuses et la source des Dames.

La buvette se trouve dans le Bain national et est inscrit au titre des monument historique depuis 2001.