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Le parvis

En 1932, le parvis de l’église est enfin aménagé. Le terrain vague de l’entrée contrastait avec la façade terminée. La ville prend en charge à hauteur de 5000 francs l’asphaltage de la chaussée supérieure par délibération le 8 juin 1932. Il y aura un escalier monumental doté de rampes latérales. Les travaux sont finis la même année.

Le chœur

Le 19 mai 1935 a lieu la cérémonie de bénédiction de la pose de la première pierre du chœur. Le projet comprend un premier palier à l’extrémité de la nef, de ce palier, un escalier monumental de sept marches limité par deux ambons qui conduira à l’autel. Derrière et au-dessus de l’autel, une chapelle absidiale en l’honneur de Notre-Dame-au-Cierge et sous le chœur, une crypte pour les messes d’hiver et un petit caveau.

Il est inauguré plus de deux ans plus tard en octobre 1937. Le curé Évrard voulant harmoniser l’intérieur et l’extérieur de l’église fit appel à ses paroissiens pour le financer. C’est encore une fois à l’architecte de Reulle que la construction a été confiée. L’ossature du chœur est en béton armé, tout ce qui est visible est en pierre artificielle. C’est une œuvre moderne qui se fond avec l’existant par d’heureux rappels à la partie ancienne. Une crypte a été aménagée dessous. Les vitraux ont été réalisés par André Lemoine, verrier à Nancy, et ils diffusent une belle lumière graduée. La cérémonie a été décrite dans l’Express de l’Est du 25 octobre 1937.

Les deux années suivantes, de petits embellissements sont ajoutés à l’édifice, en octobre 1938, des  médaillons ménagés dans les colonnes du portail s’ornent de mosaïques. Ils présentent sur un fond bleu, les chiffres des douze apôtres, la lettre S est en argent et l’initiale de chaque apôtre en or. et le 15 août 1939, une grille en fer forgé et cuivre à la jonction du chœur et de la nef est inaugurée. Elle a été créée par l’architecte de Reulle et le ferronnier M. Vautrin.