Histoire

Architecture et industrie textile dans les Vosges

Le paysage vosgien est marqué par l'architecture des industries textiles.

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Le paysage vosgien est marqué par l'architecture des industries textiles.

1820-1870

Réemploi et force hydraulique

Au début du XIXe siècle les manufactures sont souvent installées dans de grands bâtiments déjà préexistants tels que l’ancien monastère bénédictin de Moyenmoutier ou l’ancienne abbaye de Senones. Une première génération d’usines fut construite des années 1820 aux années 1870.

Ces usines étaient composées d’un bâtiment de forme rectangulaire de un à quatre étages.  L’ancienne usine dans laquelle s’est implanté le musée du textile de Ventron est un exemple de cette première génération. Ces usines fonctionnaient au début du siècle principalement grâce à la force hydraulique.

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La deuxième génération d’usines

Sheds et machines à vapeur

En 1830, s’installa à Zainvillers-Vagney une des premières usines à sheds, c’est-à-dire au toit en dents de scie. Ce modèle d’usines se développa fortement tout au long du XIXe siècle, en lien avec la révolution industrielle.

À partir des années 1840, ces bâtiments furent souvent augmentés d’édifices abritant une chaudière ou une machine à vapeur. Ces dernières avaient pour but de servir d’auxiliaire aux roues hydrauliques en cas de crues ou de sécheresse.

Dès les années 1850, la puissance des machines à vapeur augmenta et nécessita la construction de hautes cheminées afin d’évacuer les fumées produites par les chaudières. Ces cheminées sont, encore aujourd’hui, des témoins de l’activité textile dans les Vosges. A la fin du Second Empire, la plupart des manufactures étaient équipées de machines à vapeur. 

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La troisième génération d'usines

Architecture à l'anglaise et électricité

La construction en 1891 de l’usine de la Société Cotonnière de l’Est à Vincey marqua les débuts de la troisième génération d’usines construites selon une architecture dite « à l’anglaise ». Ces usines sont caractérisées par un plan rectangulaire, sur deux niveaux. Elles sont munies sur leur pourtour de tours avec des escaliers qui leur donnent des airs de « châteaux forts ». Peu à peu l’électricité va faire son apparition dans les usines au courant du XXe siècle.