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Jeux d'alors et d'ailleurs
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De nombreux jeux - que l’on considère souvent comme des jeux d'enfants - ont été imaginés il y a bien longtemps par des adultes et ont connu un très grand succès auprès du public.
Parmi tous les jeux pratiqués au XIXe siècle par les enfants, il en est certains que nous connaissons bien. Quelques-uns nous paraissent désuets et vraiment d’une autre époque comme le jeu du cerceau, tandis que d’autres plaisent toujours autant. Certains réapparaissent à l’occasion d’une vague de nostalgie, à l’instar de ces magasins spécialisés dans les jouets en bois.
Ces jeux traditionnels éveillent aux plaisirs purs et aux joies simples de l’enfance, comme la balançoire, le colin-maillard, ou le cerf-volant, aimé du plus grand nombre quel que soit son âge, objet libre et poétique au coeur de nombreux festivals.
Les Plaisirs de l'enfance
Divers jeux
La Merelle & le cerf volant
En Extrême-Orient, le cerf-volant est un instrument magique qui incarne le double, l’ombre, l’esprit des morts relié au monde des vivants.
Le cerf-volant
L’étymologie de son nom se trouve du côté des alchimistes : servus fugitus devient cervix, un cerf volant appelé aussi l’oiseau d’Hermès.
Le cerf-volant est un savant mélange de proportions très précises qui lui assureront un vol parfait.
Le Bilboquet
Généralement en buis, le bilboquet doit son nom à l'association d'une bille et d'un bouquet, celui-ci étant au XVIIe siècle un fer de lance.
Souvent original dans sa forme, sa taille ou son habillage, il est devenu un objet de collection.
Le saute-mouton
Au XVIe siècle, on l'appelle passavant, coupe-tête ou croque-tête. C'est Rabelais dans Pantagruel qui lui donna le nom de saut de mouton.
L’Escarpolete
La balançoire apparaît dans la Grèce antique et était surtout utilisée par les jeunes filles. Mais Plutarque fait savoir que jeunes gens et vieillards y trouvèrent également un certain intérêt.
Le Colin Maillard
Dans la Grèce antique, Julius Pollux, grammairien du IIIe siècle après JC, appelait muynda (du grec muô signifiant fermer) le jeu dans lequel un enfant aux yeux bandés devait attraper son futur prisonnier et en deviner le nom.
Jeux enfantins
De colin maillard, en passant par le cerceau ou encore saute-mouton.
Le Sabot
Le sabot est l'un des plus anciens jeux d'enfants. Le poète grec Callimaque ou les Latins Virgile et Tibulle le citent dans leurs écrits. La rotation de ce cylindre de buis terminé par un clou est amorcé à la main et maintenue à l'aide d'un fouet ou d'une baguette.
Les Quilles
Les Egyptiens furent les premiers à y jouer. Il s’agissait de lancer et ficher en terre des piquets pointus ou des couteaux. Bien plus tard, le mot allemand Kugel signifiant boule donnera le mot quille.
La main chaude
Autrefois, les marins s’amusaient beaucoup à ce jeu. Ils tiraient au sort un colin qui, penché vers le mât, recevait moults coups et devait en reconnaître les auteurs.
Le Frappe main
Les Grecs l’appelaient collabismos : le soufflet. Pollux dit qu’un des joueurs se couvre les yeux avec la paume de ses mains. Un autre le frappe et lui demande de quelle main il l’a frappé.
Le Cerceau
Hippocrate en conseille la pratique afin d’obtenir une meilleure condition physique ce que confirme Oribase, le médecin de l’empereur Julien.
Le trochus antique était un cercle d'airain que l'on faisait rouler à l'aide d'une baguette courbe.
La Marelle à cloche-pié
La marelle existe dans la plupart des pays du monde. Ce jeu était déjà pratiqué par les Égyptiens et les Romains. En Chine, on joue au dragon et chez Rabelais, au franc du carreau.
La marelle est le jeton, le palet, anciennement le méreau, qui permet d'y jouer. Il fut très populaire au XIVe siècle.
La Toupie
Le mot toupie apparaît au XIVe siècle mais son existence est attestée dès l'Antiquité, et des fouilles ont permis d'en retrouver dans divers pays (Chine, Irak, Egypte...). Elle peut être en pierre, argile ou bois.