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Le trésor de la cathédrale de Metz
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Témoin de l'histoire et de la vie religieuse de la ville, le trésor de la cathédrale a traversé les épreuves du temps, les pillages et les guerres. Depuis le XIIe siècle, il est composé de pièces provenant d'époques très différentes. Certaines ont disparu, d'autres se sont rajoutées au trésor, mais aujourd'hui encore, ces objets ne sont pas simplement exposés ; ils sont toujours au service de la vie religieuse.
Le trésor continue de fasciner les visiteurs : il garde une part de mystère, l'origine de certaines pièces reste encore supposée... À la fin du XIXe siècle, les frères Prillot, photographes messins, se sont attachés à mettre le trésor en lumière à travers leur objectif.














Ostensoirs et instrument de paix
Trois instruments consacrés à la vie liturgique sont conservés dans les trésors de la cathédrale. Le premier est un ostensoir solaire, qui sert à présenter l'hostie.

Un calice
Le trésor de la cathédrale compte aussi de nombreux calices, coupes utilisés lors de la célébration eucharistique. Le calice, rempli habituellement par le vin, est ici surmonté d'un patène sur lequel on pose l'hostie.

Des crosses faisant partie du trésor de la cathédrale
Le trésor de la cathédrale a compté plusieurs crosses épiscopales.
A gauche, il s'agit de la crosse en ivoire offerte à la cathédrale par Renaud de Bar, évêque de Metz de 1302 à 1316. D'un côté de la crosse est sculpté le Christ en croix, et de l'autre, une Vierge à l'enfant. Au centre, une crosse ornée de bourgeons avec une représentation végétale au bout de la spirale.
A droite, une autre crosse en ivoire où figurent les noms des 4 fleuves du Paradis : Géon, Eufratis, Tigris et Fison. Elle daterait du XIIe siècle et proviendrait de la tombe d'Henri le bon, 23e abbé de Gorze.

L'anneau de saint Arnoul vu sous différents angles
La légende raconte que Saint Arnould, évêque de Metz de 614 à 629, a jeté son anneau dans la Seille en disant : "Je me croirais absous de mes fautes le jour où cet anneau me sera rapporté". Il retrouva son anneau dans un brochet qu'on lui servit à manger. Pour lui, c'est le signe que ses pêchés lui sont pardonnés.
Cet anneau, serti d'une cornaline laiteuse, fait toujours partie du trésor de la cathédrale. Il semble qu'une nasse de pêcheur d'où sort un poisson est sculptée dans la pierre, avec deux poissons plus petits sur les côtés.

Armoire contenant divers objets liturgiques
Cette armoire contient de nombreux calices et quelques ostensoirs, objets précieux du culte.

Chasuble avec une broderie des Carmélites représentant des scènes de la vie de sainte Thérèse
Cette chasuble représente des scènes de la vie de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582). Elle a été brodée par les Carmélites, membres féminins de l'Ordre religieux des Carmels.

L'effigie du Graoully dans la sacristie haute de la cathédrale
Cette représentation du Graoully a longtemps eu un rôle important dans la vie religieuse de la cité : présente dans les processions, portée par les habitants de Woippy lors des Rogations, c'est finalement en 1973 qu'on l'installe dans la crypte. A cette même date, une langue est rajoutée à sa tête en bois sculptée.

La chape dite de Charlemagne
Cette chape, cousue dans une épaisse soie rouge, aurait appartenu à Charlemagne avant de devenir un vêtement liturgique. Une fois portée sur les épaules, elle doit retomber jusqu'aux pieds.

La chape dite de Charlemagne, détail
Sur la chape dite "manteau de Charlemagne" est représenté le Christ en croix. Elle est ornée de fils d'or, de quatre grands aigles et de griffons.

La statuette équestre dite de Charlemagne
Cette statuette équestre représentant Charlemagne est conservée au trésor de la cathédrale. Il s'agit d'un moulage réalisé sur la statuette originale, qui provenait de la cathédrale de Metz. Cette dernière est aujourd'hui conservée au Louvre.

Statuette d'une Vierge à l'enfant
Statuette d'une Vierge à l'enfant faisant partie du Trésor.

Un Christ en ivoire
Statuette du Christ en ivoire.

Le masque articulé du grand orgue, surnommé le "gueulard"
Avant d'être déposé au trésor de la cathédrale en 1845, ce masque articulé en bois était censé ouvrir la bouche lorsque la note la plus basse de l'orgue était jouée. Depuis, il a pour surnom "le gueulard", ou encore "le grand baillard".