Les églises endommagées pendant la Première Guerre mondiale

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Les églises endommagées pendant la Première Guerre mondiale

Les guerres détruisent les villes et pendant la Première Guerre mondiale, l'Est de la France fut particulièrement touché. Florilège des églises détruites.

Nomény

L'église est classé monument historique depuis 1907. L’église actuelle a été reconstruite après avoir été fortement endommagée durant la guerre de 1914-1918.

L'église de Nomeny a succédé sur ce site à un temple gallo-romain et à une église mérovingienne. Le chevet, le clocher et les deux chapelles latérales sont de la seconde partie du XIIe siècle.

Spada

Durant la Première Guerre mondiale, Spada était traversé par la ligne de front. L'église du village a été entièrement détruite. Elle fut reconstruite sur ses fondations d'origine en 1924.

Le décor intérieur est l'œuvre de Duilio Donzelli qui a réalisé les remarquables fresques du chœur et des autels latéraux, ainsi que les frises des murs de la nef restées inachevées. 

Flirey

Le village de Flirey fut détruit pendant la guerre et sa reconstruction fut confiée à l'architecte nancéien Émile André. Les ruines de l'église furent néanmoins conservées et une autre église construite plus loin en 1923/24.

 

Fresnes-en-Woëvre

Trois églises se sont succédées à l'emplacement actuel de l'édifice. La première datait du XIIIe siècle sur laquelle on construisit une autre église en 1782. Cette dernière fut détruite lors de la guerre et une nouvelle église fut construite en 1925.

Amance

Cette église de style gothique date du XVIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1919. Du 4 au 12 septembre 1914, au cœur de la bataille du Grand Couronné, le village et l’église d’Amance ont souffert des bombardements allemands. Les vitraux actuels datent de 1949.

Magnières

L'église de Magnières est de style ogival. Cet édifice, datant du XIXe siècle, abrite notamment 5 pierres tombales du XVIe siècle. Construite en 1870, cette église n'était pas encore achevée quand la Première Guerre mondiale fut déclarée en 1914.

Seicheprey

Le village de Seicheprey a été entièrement rasé durant la Grande Guerre. L'église a été reconstruite dès 1918 par l'architecte toulois Lucien Lafarge.

Serres

Détruite lors de la Guerre de 30 ans, la reconstruction de l’église commença le 14 mai 1740. L’édifice fut béni par Monseigneur Scipion Gérome Bégon, évêque comte de Toul le 2 septembre 1746.

À nouveau détruite le 2 septembre 1914 par les Allemands, l’église actuelle a été reconstruite en 1922 et bénite par Monseigneur Hyppolyte Marie de la Celle, évêque de Nancy et de Toul le 20 avril 1925. Ferdinant Pitoy était le curé de la paroisse et Victor Gouttin le maire. Jules Criqui de Nancy fut choisi comme architecte.

Les trois cloches de l'église, Libraire, Jeanne et Victoire sont tombées le 2 septembre 1914. Elles furent évacuées à Nancy et remisées dans les galeries de la Salle Poirel. Ramenées à Serres à la fin de la guerre, expédiées à Robécourt dans les Vosges, en janvier 1923, trois nouvelles cloches, fabriquées par les Fonderies Farnier arrivèrent à Serres le 15 mai 1924 et bénites le 16 juin 1924 alors que la nouvelle église n’était pas encore achevée. On les baptisa Victoire qui donne le mi et pèse 969 kg, Libaire qui donne le fa et pèse 681 kg, et Jeanne qui donne le sol et pèse 474 kg. Le montage commença le 17 juin et les cloches purent sonner le vendredi 20 juin à 18h.

Haraucourt

Le village d'Haraucourt a subit les destructions engendrées par les projectiles allemands lors de la Première Guerre mondiale, plus précisément entre le 24 août et le 14 septembre 1914, pendant la bataille du Grand Couronné. Malgré les destructions, notamment de la toiture de la nef, elle a conservé une partie de son architecture gothique du début du XVIe siècle, avec des remaniements en 1588 et des reconstructions en 1959.

Leyr

Complètement détruite par les bombardements de 1914, l'église de Leyr est reconstruite à la fin de la guerre en 1918.

Courbesseaux

Le bâtiment actuel a été édifié au XVIIIe siècle comme l'atteste la date de 1723, sur la clef de voûte du portail. Annexé à Réméréville, le village a bénéficié d'un vicaire résident à partir de 1758. En dépit des violents combats de septembre 1914, lors de la bataille du Grand-Couronné, seul le clocher connut quelques dégâts.

Réméréville

Détruite pendant la Première Guerre mondiale, il reste à l'intérieur un chevet du XVe siècle, le reste a été restauré après la guerre.

Lacroix-sur-Meuse

L’église Saint-Jean-Baptiste fut construite de 1858 à 1862 par l'architecte Maxe à l'initiative du curé du village, François Langard. Elle fut construite à l'emplacement d'une vieille chapelle du XIIe siècle. Elle possédait des parcelles de reliques de saint Jean-Baptiste, de saint Sébastien, de saint Étienne, premier martyr, détruites lors des bombardements de 1914-1918. Son porche couvert abrite encore la pierre tombale d'Étienne III de Rosières, seigneur de La Croix-sur-Meuse.

L’église était en ruine en 1918, comme 95% du village, mais la commune a pu faire partie des villages adoptés par le département de la Gironde et a perçu des dommages de guerre qui ont permis la reconstruction.

Les travaux ont principalement été effectués par des travailleurs italiens. La réparation des monuments de la Commune, les décors intérieurs de l'église et les fresques sont l’œuvre du professeur Duillio Donzelli et sa famille dans les années 1920. Les vitraux de l'église, totalement détruits, ont été remplacés et signés par le verrier Joseph Janin.  La chaire de l'église, qui avait été sauvée en 1915 par Émile Goujon en l'apportant à Benoît-de-Vaux, fut remise à sa place à l'armistice de 1918.

Raon-l'Étape

L'actuelle église Saint-Luc fut construite entre 1825 et 1832 sur un nouvel emplacement car l'ancienne était trop proche de la rivière et le sol était marécageux. L'édifice a été réalisé d'après les plans de l’architecte François-Auguste Grillot.
L'église se présente de façon curieuse, à cause de la fragilité du terrain proche de la rivière, rue Clavière. Au lieu d'entrer traditionnellement en passant sous le clocher, on franchit un porche majestueux, de style classique à fronton triangulaire porté par quatre piliers. Ce porche lui vaudra le surnom de "petite Madeleine". Les orgues et les vitraux ont été entièrement détruits en août 1914. L'édifice a servi d'hôpital durant la Première Guerre mondiale. 

Paris, église Saint-Gervais-Saint-Protais

Bombardée le 29 mars 1918, l'église Saint Gervais saint Protais de Paris est la plus ancienne paroisse en dehors de la première cathédrale de l'Île de la Cité, datant probablement de la deuxième moitié du XIe siècle.

Le 29 mars 1918, un obus allemand tiré par un canon de type Pariser Kanonen, improprement appelé Grosse Bertha tomba sur l'église tuant 92 personnes et en blessant 68 autres. L'obus pulvérisa le toit de la nef pendant l'office du Vendredi saint. Ce fut le bombardement le plus meurtrier de la guerre.

Loisy

L'église a été bombardée le 8 Septembre 1914.

Doncières

Cette église du XVIIIe siècle a été ravagée par un incendie en 1914. Elle fut reconstruite entre 1925 et 1930.

Bernécourt

L'église a été détruite en 1915 et elle a été reconstruite après la guerre.

Létricourt

Les bombardements ont touché le village de Létricourt dans les deux premiers mois de la Première Guerre mondiale. La moitié du clocher de l'église est tombé dans la nef, rendant l'église inutilisable. Une chapelle provisoire fut mise en place en attendant la reconstruction à la fin de la guerre.

Cerville

Cerville s'appelait autrefois Cercueil.  L'église a été reconstruite à la fin de la guerre.

Regniéville

Le village a été attaqué par les Allemands en septembre 1914. À la fin de la guerre, le village est totalement détruit. De l'église, il ne reste que le soubassement du clocher. Il est décidé de ne pas reconstruire le village qui est un champ de ruines. En 1923, l'État rachète les terrains et les remet à l'administration des Eaux et Forêts en 1925 qui y crée la forêt domaniale de Front de Haye dans laquelle se situent les trois villages détruits de Remenauville, Regniéville et Fey-en-Haye.

En mémoire du village, une chapelle commémorative est construite sur les ruines de l'ancienne église du village et inaugurée le 21 septembre 1930.

Rehainviller

D'abord construite en 1847, l'église de l'Assomption de Rehainviller fut détruite au début de la guerre puis reconstruite en 1918.

Clézentaine

L'église date du XVIIIe siècle. Elle a été détruite lors de combat entre 1914 et 1915 et fut reconstruite à la fin de la guerre.

Varennes

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été détruite en 1914. Elle a été reconstruite à l'identique avec un clocher néo-classique et la façade du XVIIIe siècle. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 8 juin 1914.

Sommeilles

L'église a été bombardée le 6 septembre 1914 lors de la bataille de Revigny à l'issue de laquelle les troupes allemandes ont été contraintes au repli. L'église date du XIVe siècle pour ses parties les plus anciennes. Elle a été restaurée à la fin de la guerre.

Drouville

Le village a été occupé en août et septembre 1914 par les Allemands qui sont partie en ravageant Drouville. L'église et le presbytère furent durement touchés mais la tour d'époque romane et la nef du XVIIIe siècle sont restés debout.

Bauzée-sur-Aire

Le 7 septembre 1914, la ligne de front traversait le village qui a subit de nombreux dégâts. L'église est classée monument historique depuis novembre 1915.

Reims

Classée monument historique depuis 1912, l'église Saint-Jacques de Reims a été bombardée au début de la Première Guerre mondiale.

Elle fut édifiée au XIIe siècle, puis modifiée au XVIe et XIXe siècles par Narcisse Brunette. L'église Saint-Jacques est reconstruite à la fin de la guerre par l'architecte Henri Deneux qui y expérimente son système de charpente en pièces de béton armé démontable qu'il utilisera ensuite pour la charpente de la cathédrale. C'est la plus ancienne église paroissiale conservée à Reims.

Vigneulles-les-Hattonchâtel

Église du XIIe siècle qui a été en partie détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Revigny

L'Église Saint-Pierre et Saint-Paul a été construite entre le XVe et le XVIe siècle dans le style ogival flamboyant. Bombardée en 1914 lors de la bataille de la Marne, elle est reconstruite à la fin de la guerre. Elle est classée monument historique depuis le 13 juin 1991.

Amiens, la cathédrale

En 1915, lors d'un épisode d'intenses bombardements, les trois portails de la façade principale ainsi que le portail de la Vierge dorée furent recouverts d'un coffrage composé de sacs de terre, pour protéger autant que faire se peut leur décor sculpté.

En juillet 1918, lors de la dernière offensive allemande à l'ouest, la cathédrale tomba sous le feu des troupes allemandes. Le 4 avril, un obus traversa la toiture du chœur, sans grands dégâts. Dans le même mois, six obus atteignirent l'édifice. L'orgue de tribune fut démonté par les pompiers de Paris, les vitraux furent eux aussi démontés et envoyés à Paris pour y être restaurés avant leur remontage. Ils furent malheureusement détruits en grande partie par un incendie accidentel du local parisien où ils étaient entreposés.

Amiens, église Saint-Jacques

Il existait une église Saint Jacques au milieu du XVe siècle au même endroit que l'église actuelle. Elle fut démolie en 1833 et une autre fut construite en 1835 sur les plans de l'architecte François-Auguste Cheussey. Un incendie la détruisit partiellement en 1857, elle fut reconstruite par l'architecte de la ville Louis Vigreux. En 1839, l’édifice fut entouré de grilles provenant de l'ancien cimetière Saint-Denis qui ont disparue depuis.

Pendant la Première Guerre mondiale, les bombardements allemands de 1918 endommagèrent l'église et son mobilier.

Amiens , église Saint-Germain-l'Écossais

C'est l'église la plus ancienne de la ville après la cathédrale. La mention la plus ancienne de cette église est établie au XIIe siècle mais l'église actuelle a majoritairement été construite au XVe siècle. Elle a subit les bombardements en 1918 avant la fin de la guerre.

Reuil-sur-Marne

À l'instar de plusieurs lieux de culte alentours, l'église de Reuil se retrouve gravement mutilée au sortir de la Première Guerre mondiale : le chœur, le clocher et la sacristie sont complètement détruits ; il ne reste de l'édifice que les murs des trois nefs et la façade occidentale. Classé au titre des Monuments Historiques le 25 septembre 1919, l'édifice est reconstruit dès la même année, jusqu'en 1930, sous la direction successive des Architectes en Chef André Ventre (1919-1921), Bernard Haubold (1923), et Armand Guéritte (1924-1930).

Heiltz-le-Maurupt

La ville a été ravagée lors de la bataille de la Marne qui s'est déroulée du 6 au 12 septembre 1914. Construite au XIIe siècle et remaniée au XVe,  elle a été classée monument historique en 1915.

Les Paroches

Le villages des Paroches fut bombardé en septembre 1914 et les dégâts furent considérables. La première église du village datait du XVIe siècle, elle fut reconstruite en 1925.

Pervyse

Cette localité est originellement composée de deux villages, Pervyse et Chapelle-Sainte-Catherine. Il y avait deux paroisses et deux églises, l'église Saint-Nicolas et l'église Sainte-Catherine. En 1812, les deux villages fusionnèrent ainsi que les deux paroisses et l'église de Pervyse est renommée église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine. L'ancienne église Sainte-Catherine se trouvait à emplacement de l'observatoire militaire de Pervyse construit lors de la Première Guerre mondiale.

Pervyse est entièrement détruite durant la Première Guerre mondiale, du fait de sa proximité avec le front de l'Yser.

Verdun, église du Faubourg Pavé

L'église Saint-Jean-Baptiste est érigée en 1884 dans le quartier du Faubourg Pavé. Coupée en deux en 1916, l'église est reconstruite à l'identique hormis les deux clochers qui remplacent l'unique tour d'avant-guerre. Les nouveaux vitraux rendent hommage aux soldats.

Dinant

La Collégiale Notre-Dame de Dinant se trouve sur l'emplacement d'un premier édifice roman s'étant écroulé. Il est remplacé au XIIIe siècle par un autre en style gothique. L'église est l'un des monuments les plus représentatifs de l'architecture gothique de style mosan qui s'est répandu dans l'ancienne principauté de Liège au XIIIe siècle.

L'église est gravement endommagée lors des bombardements et de l'incendie par l'armée impériale allemande en 1914 lors du sac de Dinant ; la collégiale est reconstruite par l'architecte Chrétien Veraart entre 1919 et 1923.

Vitrimont

Cette église a été élevée à la fin du XVe siècle. Le clocher a été réalisé en 1846 et la toiture a du être refaite après la Première Guerre mondiale. Elle est inscrite au titre des monuments historique par arrêté du , à l'exclusion du clocher.

Rembercourt-aux-Pots

L’église a été construite au XVe siècle, dans un style gothique. C’était alors un lieu de pèlerinage important. Elle est classée monument historique en 1840. Elle subit des dégâts importants lors des combats de Vaux-Marie en septembre 1914. Elle sera alors provisoirement couverte en 1915. Dès 1917, il est alors question de restaurer l’église, mais les travaux s’achèveront seulement en 1934.

 

Barcy

L’édifice initial, en calcaire et meulière, est construit au XIIIe siècle. La date de 1547 qui figure sur un pilier indique une importante campagne de restauration de l’église, durant laquelle les baies du transept et le chœur pentagonal sont réalisés. Le bâtiment est composé de trois nefs, croisées d’un transept. Le clocher est déplacé en 1871 et surmonte le massif d’entrée, formant un clocher-porche carré. En partie détruite en 1914, elle est reconstruite en 1922, après avoir été classée en 1916 pour dommage de guerre.

Anizy-le-Château

L'église a été complètement détruite pendant la Première Guerre mondiale et a été reconstruite en 1929.

Hériménil

En août 1914, les Allemands occupaeint le village. Ils enfermèrent les habitants dans l'église alors que le village se faisait bombarder, 22 personne y trouvèrent la mort. L'église a été reconstruite après la guerre en 1918.

Ribécourt

Dès 1914, sur la route de Paris, Ribécourt essuie durant la guerre de positions, de nombreux bombardements. Elle sera évacuée au printemps 1915.

Souain-Perthes-lès-Hurlus

Ravagé par deux batailles en 1915, Souain a été reconstruit à la fin de la guerre.

Huiron

Ce village a été détruit lors de la Bataille de la Marne qui s'est déroulée du 6 au 12 septembre 1914. L'église Saint-Martin de Huiron est classée monument historique depuis 1915. Elle faisait autrefois partie d'une église abbatiale plus grande. Sa nef remonte aux XVe et XVIe siècles. Elle a été reconstruite après la guerre.

Zuydcoote

L'église Saint-Nicolas est une église catholique paroissiale située à Zuydcoote, dans le Nord, en France. Reconstruit en 1960, l'édifice est la troisième église de l'histoire du village. La première avait été détruite par une tempête de sable en 1777 et la seconde a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Nancy, église Saint-Epvre

Dans le style néogothique, cette église, dont l’architecte est Prosper Morey, fut construite entre 1864 et 1874. L’église subit des dégâts, le 26 décembre 1914, causés par les bombes lâchées par le Zeppelin allemand. Elle est classée monument historique depuis 1999.

Ramscapelle

Ramskapelle est surtout connue en raison des combats acharnés qui s'y déroulent au cours de la Première Guerre mondiale. Le village se trouve à l'ouest de la ligne de chemin de fer de Nieuport à Dixmude derrière laquelle l’armée belge en retraite doit se retrancher en octobre 1914 après la Bataille de l'Yser. Si début octobre 1914 les Allemands parviennent à occuper Ramskapelle, quelques jours plus tard, le 31 octobre, ils en sont chassés par une violente contre-offensive. Plus de 100 soldats belges et de nombreux Français y laissent la vie. Le village est gravement endommagé. La gare, l’église et maintes maisons sont en ruine.

Sainte-Geneviève

La ville a subit de terribles dégâts en septembre 1914. L'abside et le chœur du XIIe siècle sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926.

Saint-Hilaire-le-Petit

Le village a été détruit pendant la guerre et fut décoré de la Croix de guerre pour conduite exceptionnelle en 1920.

Montceaux-lès-Provins

Durant la bataille de la Marne, Montceaux avait été organisée en centre de résistance par les troupes allemandes en raison de sa situation dominante. Le village fut bombardé par les troupes françaises et il fut libéré le 6 septembre 1914 bien que très endommagé. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926 et classé en 1978.

Arras, l'église Saint-Jean-Baptiste

Une première église fut construite au XIIe siècle sur le bastion Saint-Nicolas. Démolie en 1564, elle fut reconstruite à l'emplacement de l'église actuelle sous le vocable de Saint-Nicolas-des-Fossés. Transformée en temple de la Raison, c'est la seule qui passa le cap de la Révolution, toutes les autres églises d'Arras furent rasées.
En 1803, elle devint cathédrale provisoire sous l'appellation de Saint-Jean-Baptiste et le resta jusqu'en 1833.

En 1915, le bâtiment est bombardé ; un incendie se déclare ; deux pompiers meurent en luttant contre les flammes. Ils ont donné leurs noms à la rue qui dessert l'église. L'édifice est reconstruit par les architectes Mazet et Mulard en style néogothique, puis consacré en 1927.

Mont-sur-Meurthe

Le , le village est bombardé, son pont détruit, treize maisons incendiées. Il est rebâti et seules quelques habitations portent encore les stigmates.

Gellenoncourt

Bombardé en septembre 1914, l'église fut en partie détruite. La tour est d'époque romane et la nef date du XIXe siècle.

Louppy-le-Château

Le bombardement du village eut lieu en 1916. L'église Saint-Timothée-et-Saint-Apollinaire fut édifiée au XIIe siècle, puis remaniée au XVe siècle. Le clocher a été ajouté en 1874 et la flèche en 1880.

Mandray

L'église de Mandray a été incendiée par les bavarois le 28 août 1914. L'église a été reconstruite après la guerre.

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Albert

La ville fut le théâtre de nombreux combat durant la Première Guerre mondiale. C'est en 1915 que la basilique fut touchée. Aux destructions matérielles, s'ajoutèrent celle de ses registres paroissiaux les plus anciens.

La basilique Notre-Dame de Brebières a été édifiée entre 1885 et 1895 en style néo-byzantin par l'architecte Edmond Duthoit. Elle est reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale par son fils Louis Duthoit. Elle est le principal monument de la ville. L'église est classée monument historique depuis 2004.

Sermaize-les-Bains

C'est une église du XIIe siècle où Jeanne d'Arc est venu prier lors d'une visite à ses deux oncles maternels, dont l'un, Henry de Vouthon, était prieur de l'abbaye. L'église est incendiée par les Allemands le 7 septembre 1914.

Xivray-et-Marvoisin

Le village est bombardé le 5 octobre 1914 par les Allemands.

Xaffévillers

L'élige est bombardé en septembre 1915. Elle est reconstruite à la fin de la guerre.