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- Un édifice monumental
- Jouy-aux-Arches
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- Le chemin de l'eau à travers les bassins et l'aqueduc
- Arches de Jouy réservoir
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- La Fin de l' Aqueduc
- Un symbole du prestige de l'Empire romain ?
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- L'aqueduc aujourd'hui
- Arches de Jouy
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- Sources
- Jouy-aux-Arches
Histoire
L'Aqueduc de Jouy aux Arches
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- Un édifice monumental
- Jouy-aux-Arches
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- Le chemin de l'eau à travers les bassins et l'aqueduc
- Arches de Jouy réservoir
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- La Fin de l' Aqueduc
- Un symbole du prestige de l'Empire romain ?
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- L'aqueduc aujourd'hui
- Arches de Jouy
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- Sources
- Jouy-aux-Arches
D'impressionnantes arches traversent les communes de Jouy-aux-Arches et d'Ars-sur-Moselle : ce sont les vestiges de l'aqueduc romain qui reliait jadis Gorze à Metz. Plongeons dans l'histoire de cet édifice construit au IIème siècle de notre ère.
D'impressionnantes arches traversent les communes de Jouy-aux-Arches et d'Ars-sur-Moselle : ce sont les vestiges de l'aqueduc romain qui reliait jadis Gorze à Metz. Plongeons dans l'histoire de cet édifice construit au IIème siècle de notre ère.
Jouy-aux-Arches
L'aqueduc servait à acheminer l'eau de la source des Bouillons, au nord de Gorze, jusqu'à Divodorum (l'actuelle Metz).
Sur les vingt-deux kilomètres de l'édifice, vingt-et-un étaient souterrains. On pouvait compter dans la structure originelle une centaine de piles, une vingtaine d'arches culminant jusqu'à trente mètres de haut, et deux bassins.
Sur les actuelles arches, il faut imaginer des canaux hauts d'un mètre quatre-vingt, une voûte, ainsi qu'un toit de tuiles protégeant le haut du bâtiment.
Arches de Jouy réservoir
Captée à Gorze, l'eau était envoyée dans un conduit souterrain jusqu'à un premier bassin à Ars-sur-Moselle, servant à apaiser et à décanter les eaux tumultueuses. Les impuretés accumulées dans le tunnel sont enlevées grâce à un canal de dérivation, permettant également une régulation de la hauteur des eaux à l'aide de vannes.
Puis, l'eau poursuivait son chemin dans deux canalisations et sur le pont-canal enjambant la Moselle, jusqu'à tomber dans un puits en lieu et place d'un second bassin, plus petit que celui d'Ars mais ayant les mêmes fonctions que le premier. Une autre partie souterraine débutait alors, jusqu'au point d'arrivée à Metz. Des traces de ce tunnel ont été retrouvées près de Frescaty, mais on ignore où se trouvait exactement le point de sortie.
Un symbole du prestige de l'Empire romain ?
A l'époque romaine, les nombreux puits existant à Metz ainsi que l'eau de la Moselle auraient pu permettre l'abreuver les 2 à 4000 habitants de la ville. On s'interroge donc sur l'utilité d'un acheminement de l'eau aussi lointain.
D'une part, il semblerait que la principale raison soit d'ordre hygiénique : en effet, les Romains souhaitaient une eau plus propre pour les thermes et l'usage domestique. L'eau était alors accessible via les fontaines de la ville. D'autre part, l'aqueduc, de par sa grandeur et sa technicité, constituait un symbole de choix pour asseoir le prestige de l'Empire romain, tout comme les amphithéâtres.
Arches de Jouy
De nos jours subsistent uniquement des vestiges de la partie aérienne de l'aqueduc.
On remarque à l'heure actuelle que le bassin de récupération de l'eau est descendu d'un mètre par rapport aux arches, sans doute à cause d'un glissement de terrain. Est-ce l'une des explications de l'abandon de l'utilisation de l'aqueduc ?
Le site de Jouy a été classé Monument historique en 1840, et celui d'Ars en 1940. Des travaux de restauration ont été réalisés dans les années 1980, puis en 2017.
Jouy-aux-Arches
Visite commentée de Claude Lefebvre
Lefebvre Claude, L'Aqueduc antique de Gorze à Metz : Moselle, Metz, éd Serpenoise, 1996.
https://archeographe.net/node/321 (consulté en 09/2020)