Histoire
Sébastien Leclerc
Sébastien Leclerc est un graveur, dessinateur et ingénieur lorrain. Il naît à Metz en 1637 d’un père orfèvre qui lui enseigne le dessin dès son plus jeune âge. À l’adolescence, il est attiré par les sciences et décide de s’y professionnaliser. Il finit par s’installer à Paris dans le but d’approfondir ses connaissances mais se fait rattraper par son amour pour l’art. Il décède en 1714 après avoir connu un grand succès auprès de ses contemporains.
Sébastien Leclerc est un graveur, dessinateur et ingénieur lorrain. Il naît à Metz en 1637 d’un père orfèvre qui lui enseigne le dessin dès son plus jeune âge. À l’adolescence, il est attiré par les sciences et décide de s’y professionnaliser. Il finit par s’installer à Paris dans le but d’approfondir ses connaissances mais se fait rattraper par son amour pour l’art. Il décède en 1714 après avoir connu un grand succès auprès de ses contemporains.
Entre art et sciences
Né à Metz d’un père orfèvre dans un milieu propice à l’art, Sébastien Leclerc, poussé très tôt à la pratique du dessin, aurait réalisé ses premières gravures à l’âge de sept ans, même si aucune d’entre elle n’est réellement attestée par les historiens de l’art. On dit même qu’il donna ses premières leçons à l’âge de douze ans.
Il se révèle être un jeune homme curieux qui ne cesse de vouloir apprendre, et ce, dans tous les domaines. C’est donc naturellement qu’il s’intéresse aux sciences physiques et à la géométrie mais également à la perspective.
En 1660, c’est cette passion qu’il choisit pour métier en devenant ingénieur géographe auprès du Maréchal de le Ferté, à Metz. Il n’abandonne pour autant pas le dessin en produisant plusieurs plans et vues des pays de Metz et de Verdun à des fins militaires. Mais, alors qu’un de ses plans est présenté au roi sous le nom d’un autre artiste, humilié, il décide de se retirer et part à Paris pour continuer son apprentissage.
Rencontre avec Charles le Brun
En 1665, il rencontre le peintre Charles le Brun qui, le prenant sous son aile, le pousse à s’impliquer davantage dans son art et à abandonner l’ingénierie. Il connaît un succès retentissant auprès des libraires qui lui commandent des estampes pour illustrer des livres. L’un des premiers exemples de ses illustrations se retrouvent notamment dans L’Abrégé de la Cléopâtre.
Le succès académique
Alors que son succès ne fait que croître, Sébastien Leclerc est repéré par Colbert qui lui offre une pension aux Gobelins s’il accepte de travailler exclusivement pour le roi. Leclerc accepte et, dès 1669, il devient également professeur de dessin et de mathématiques pour le fils de Colbert. De cette période sont conservées de nombreuses de planches de dessins utilisées par Leclerc comme support de son enseignement.
En 1672, il entre à l’Académie et devient enseignant de géométrie et de perspective.
Après quelques années au service du roi, souhaitant plus de libertés, il abandonne ses fonctions et se met principalement à orner des livres, travail qui lui permet d’obtenir de nombreuses commandes. En 1690, c’est pourtant lui qui est choisi pour occuper le poste de dessinateur et graveur du roi, alors qu’il n’avait jamais vraiment cessé de graver en l’honneur de son souverain.
En 1714, Leclerc décède à Paris. Il est encore aujourd’hui l’un des graveurs les plus renommés de sa génération.
Sources
Jombert, Charles-Antoine, Catalogue raisonné de l'œuvre de Sébastien Leclerc, tome 1, Paris, chez l’auteur, 1774.
Vazemmes Félix, Graveurs et illustrateurs de Lorraine, Nancy, éditions Jean-Marie Cuny, 1986.
Collectif, « Sébastien Leclerc », sur Wikipédia, consulté le 19/08/2022 : Sébastien Leclerc - Wikipedia