L'office des morts dans les livres d'heures

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Au cours des XIVe et XVe siècles, la mort est partout en Europe ! Les épidémies de peste, les guerres – particulièrement celle de Cent Ans – et les épisodes de famine déciment la société médiévale. Les mentalités vont être marquées par ces phénomènes macabres où jeunes et vieux, riches et pauvres, sont frappés indifféremment. Dès lors, la mort – et ses représentations – vont faire leur apparition dans les arts et la littérature mais aussi dans les livres d'heures : Ars moriendi, danses macabres ou ornements de l’office des morts. 

Dans les livres d’heures, la lecture de l’office des morts servait à commémorer la mémoire d’un proche décédé ou à prier pour le propre salut de son âme. Il démontre la crainte d'une mort sans pénitence et le besoin de bien s'y préparer tout au long de sa vie pour accéder au paradis. Cet office, issu du bréviaire, est composé de trois heures : vêpres, matines et laudes. Il débute habituellement par le psaume 114 « Dilexi quoniam exaudiet dominus… » et contient un ensemble de psaumes et de textes de saint Luc et du Livre de Job. Il s’ouvre généralement sur une enluminure représentant des scènes d’inhumation, des allégories de la Mort, l'Enfer, Job sur son fumier ou la Résurrection du jeune Lazare.

Contenu du L'office des morts dans les livres d'heures
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