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Les lettrines des manuscrits
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Les manuscrits médiévaux pouvaient être enluminés à des fins décoratives, pédagogiques ou structurantes. Les enluminures étaient réalisées après l'intervention du copiste, qui était chargé d'écrire le texte. Parmi les différents décors enluminés des manuscrits, on trouve les miniatures, les décors marginaux et les lettrines. Ces dernières sont des initiales plus ou moins décorées, commençant un ouvrage ou bien un paragraphe et permettant d’articuler les parties principales des textes. On distingue plusieurs catégories de lettrines ; celles réalisées par l’enlumineur, dites peintes, et celles réalisées en général par le copiste, dites à l’encre.
Les lettrines peintes présentent un riche décor, souvent minutieux, avec des couleurs nuancées et des sujets variés. Elles se déclinent en trois sous-catégories : les lettrines historiées, les lettrines ornées et les lettrines champies.
Quant aux initiales à l’encre, souvent plus simples que les peintes, elles se divisent en six sous-catégories : les lettrines dites simples, les lettrines filigranées, les lettrines parties ou puzzles, les lettrines ornées, les lettrines formées et les lettrines cadelées.