Contenu du Les secrets du jardin botanique de Metz

Quelle que soit la saison, le jardin botanique de Metz est un lieu de promenade très prisé, pourtant ses allées arborées cachent encore quelques secrets…

Le premier jardin botanique de Metz

En 1802, le premier jardin botanique de Metz est aménagé sur la butte Sainte-Croix au sein du couvent des Capucins. Le chef jardinier Jean-Christophe Coutier transforme notamment l’ancienne église en orangerie. Mais suite à l’incendie qui détruisit l’orangerie du jardin et au manque de praticité de celui-ci, la société d’Horticulture de la Moselle propose à la ville de transférer son jardin sur un nouveau site, le domaine de Frescatelly.

Un jardin, deux villes

En 1719, Philippe d’Aubertin de Bionville fait construire sa résidence d’été, la « propriété Frescatelly » dans le village de Montigny. Ce domaine se compose de vastes jardins anglais.  Après avoir appartenu à différents notables, cette propriété est achetée par la Ville de Metz en 1866 à la Baronne de l'Espée pour 70 000 francs et devient le jardin botanique de Metz, bien que situé à Montigny-lès-Metz.

 

Exposition universelle de Metz 1861

En septembre 1857, le ministre de l'Agriculture annonce au préfet de la Moselle que Metz vient d'être choisie pour accueillir en 1861 le concours agricole de la région Est. La ville, souhaitant profiter des retombées économiques qu’une telle  manifestation pourrait entraîner, demande à faire coïncider cet événement avec une exposition de l'industrie, des beaux-arts, de l'horticulture et un concours d'orphéon (mouvement festif et musical de masses). C’est ainsi qu’en 1861, Metz devient la quatrième ville à accueillir l’Exposition Universelle, après Londres (1851),  New York (1853) et Paris (1855).
L’entrée des bâtiments coûte 1 franc la semaine, 50 centimes le dimanche et 25 centimes les jardins !

Les serres

L'exposition universelle a pour but de présenter le meilleur de l'industrie de l'époque du Second Empire. Les 200 000 visiteurs purent ainsi découvrir, entre autres : les fourneaux de cuisine du Messin François Vaillant, les coffres-forts Haffner, du sel de Dieuze ou de Salzbronn, la cristallerie de Saint-Louis et celle de Meisenthal, des meubles en bois signés Majorelle et surtout la magnifique serre conçue pour l’occasion par Dominique Pantz.
La serre fut ensuite démontée et remontée en 1886 dans le parc Frescatelly. On y trouve désormais une grande variété de plantes dont des plantes tropicales, équatoriales ainsi qu’une orangerie.

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Des arbres remarquables

Aujourd'hui, il existe trois types de paysages dominants dans le jardin botanique, le nouveau jardin, un paysage à la française construit selon des règles précises de perspectives et de composition et un paysage à l’anglaise dont l’aménagement se veut proche de la nature. Celui-ci se distingue par ces arbres remarquables, notamment des cyprès chauves ou des séquoias géants.
Le Pôle Parcs, Jardins et Espaces Naturels a, depuis plusieurs années, abandonné l’usage des herbicides et des insecticides au profit d’un désherbage manuel et d’auxiliaires pour lutter contre les ravageurs.

 

De Metz à New-York

Savez-vous quelle est la plus ancienne statue de New York ? Il s’agit Eagles and Prey (« Deux aigles gardant leur proie », en français). Pièce maîtresse de Central Park, la statue se trouve dans la partie Sud du parc, non loin de la prestigieuse avenue du Mall et de la fontaine de Bethesda. Cette œuvre du messin Christophe Fratin fut installée dans le parc américain en 1863. On trouve une œuvre très similaire du sculpteur Les aigles, à l’entrée du jardin botanique de Metz.

Le jardin botanique est une véritable invitation au voyage que ce soit à travers les époques ou les continents, alors n’hésitez pas à vous y promener et à vous perdre dans ses allées pour découvrir ses nombreux mystères.

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