Au Ciel ! Ô Ciel !
La fête chrétienne de l'Ascension est une fête mobile qui tombe 40 jours après Pâques. Elle commémore la montée de Jésus au Ciel sous les yeux de ses disciples, après sa mort et sa résurrection, telle qu'elle est relatée dans l'évangile de Marc (16, 14-20 : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. ») et celui de Luc (24, 50-53 : « Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel »).
Dans l'iconographie, les disciples sont assemblés autour de Jésus qui lévite au-dessus d'eux, comme dans cette représentation de Jacques Callot.
Il s'élève, il s'élève... au-dessus des saints monts...
Il s'élève tellement... qu'on ne voit plus que ses orteils !
Flammes ou rayons
Demeurés sur terre, Marie, la mère de Jésus, et les disciples, sont réunis 10 jours plus tard pour la célébration de Chavouot, lorsqu'un vent se lève à l'intérieur de la maison et des langues « semblables à des langues de feu » (Actes des apôtres 2, 2), viennent se déposer sur chacun d'eux en les emplissant du Saint-Esprit.
Célébrée le septième dimanche après Pâques, la fête de la Pentecôte rappelle l'envoi des disciples « par toute la terre » pour annoncer l'évangile, et aux chrétiens qu'ils doivent faire de même.
On reconnaît cet épisode dans les illustrations et la sculpture grâce à plusieurs symboles : Marie est presque toujours au centre, la colombe du Saint-Esprit est présente, et des mèches enflammées se déposent sur les participants. Mais, comment sont représentées ces langues de feu ?
Par des langues...
Franchement rouges...
Franchement enflammées...
Mais un autre parti classique est celui des rayons, comme une pluie d'or ou des émanations solaires, qui viennent directement du ciel.
Et vous ? Laquelle préférez-vous ?