« Maurice Barrès est mort » titre la presse française en ce matin du 6 décembre 1923. C’est mardi, le 4 au soir, que le parlementaire et académicien est décédé « presque subitement » précise Le Journal, d’une crise cardiaque, croit savoir L’Humanité. Le Matin nous conte la dernière journée de Maurice Barrès, et vous y verrez la photographie émouvante du plus illustre des Lorrains sur son lit de mort. Les Nouvelles littéraires nous proposent d’ores et déjà 4 pages spéciales d’hommage signées notamment de Paul Bourget et de René Boylesve.
En ces 7 et 8 décembre 1923, vos journaux locaux et nationaux sont emplis de souvenirs d’écrivains et des commémorations rendues à la Chambre, que vous lirez dans L’Eclair de l’Est, et au Conseil municipal de Paris, dans L’impartial de l’Est. René d’Avril dans ce journal, et Emile Hinzelin, dans L’Est républicain, témoignent du rôle fondateur de Barrès dans les carrières intellectuelles de nombre de jeunes Lorrains. Charles Le Goffic égrène ses souvenirs dans Le Petit Parisien, et les suppléments littéraires du Figaro et du Gaulois nous livrent les textes de Paul Bourget, Bertaut, Lucien Corpechot, Levaillant, tandis que Le Matin a commandé à Mme Colette une jolie chronique sur la chatte de M. Barrès.
Mais la plupart des quotidiens s’attachent à donner toutes les informations utiles concernant les obsèques du grand homme, qui auront lieu ce samedi 8 décembre, à Paris : vous pourrez les lire dans L’Echo de Paris, Le Figaro, ou L’Œuvre. L’Excelsior nous rappelle aussi quel fut le rôle de M. Barrès pendant la guerre qui vient de se terminer, en reproduisant une émouvante photographie prise en 1915, sur la colline inspirée, à Sion-Vaudémont, qui lui était si chère.
« Une pure flamme s’est éteinte » titre en ce dimanche matin L’Est républicain, avant de relater les funérailles de Maurice Barrès qui ont eu lieu hier à Paris. L’Eclair de l’Est détaille le « suprême hommage » rendu à Barrès. Ce furent « d’imposantes funérailles » selon Le Petit Parisien. Tous vos journaux content abondamment le récit des cérémonies qui se sont tenues dans la capitale. Vous en verrez le reportage photographique dans L’Echo de Paris.
L’enterrement de notre illustre compatriote aura lieu, comme prévu, au cimetière de Charmes dans quelques jours, dans l’intimité. La presse n’y est pas conviée.
« Revues de presse » rédigées à partir du recueil de quotidiens locaux et nationaux constitué par le personnel de la Bibliothèque municipale de Nancy en décembre 1923 (cote BM Nancy 79 004).
Il est des lieux où souffle l'esprit.
Il est des lieux qui tirent l’âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité pour être le siège de l’émotion religieuse...
Dans les années 70, une ombre mystérieuse sévit dans le massif des Vosges et fait des centaines de victimes parmi le bétail des éleveurs vosgiens.
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons...
L’ukiyo-e désigne essentiellement les estampes japonaises gravées sur bois datant de la période d’Edo et de l’ère Meiji. C’est vers 1670, avec le travail d’Hishikawa Moronubu, que naît cette technique. Elle permet une production sur papier financièrement abordable et très rentable. En effet, le nombre de tirages peut atteindre près de 300 exemplaires avant que le bois gravé ne s’altère et que la qualité d’impression ne diminue.
La Lorraine est historiquement le pays de la métallurgie. Une métallurgie d'excellence, puisque l'acier sorti des usines de Meurthe-et-Moselle a été pendant une grande partie du XXe siècle le fer de lance de la modernité.
