Contenu du Jollois et les antiquités du Loiret et de la Seine

En 1822 , Jollois est nommé ingénieur en chef des ponts-et-chaussées du département du Loiret : il y retrouve alors le personnage de Jeanne d’Arc qui a également marqué l'histoire d'Orléans, il peut ainsi poursuivre le travail johannique commencé dans les Vosges. Il organise en parallèle des fouilles archéologiques dans le Loiret. Il publie régulièrement les résultats de ses travaux archéologiques : sur la fontaine de l’étuvée à Orléans (1825), le cimetière roman de Gièvres (1830), le grand cimetière d’Orléans (1831), le coffre de l’église de Saint-Aignan (1831), ou encore les antiquités du Loiret (1836, couronné par l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres).

En 1830, il est nommé ingénieur en chef des travaux de la Seine où il dirige l’achèvement des quais et des ponts de la capitale, ainsi que les travaux d’assainissement de la banlieue parisienne et l’ouverture des chemins vicinaux. Il y poursuit ses recherches sur les antiquités parisiennes jusqu'à sa mort en 1842, alors qu'il est encore en fonction.