Napoléon, la légende de l'aigle
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Sur la façade actuelle du batiment du n°165 de la rue Saint Dizier à Nancy, il n’y a plus de traces de ce que fut cet établissement. Les plaques du nom de l’établissement sont évidées, les traces sont effacées. Pourtant le lieu est chargé d'histoire : histoire de la prise en charge des enfants orphelins sur le territoire. Durant 200 ans ces bâtiments, tout proche de la porte des Vosges, ont abrités des enfants.
Si l'accueil des enfants orphelins de Nancy était organisé à Saint-Julien depuis 1626, il a fallu attendre que Louis XVI ordonne la fondation à Nancy d’un hôpital spécifique pour les enfants trouvés : l’Hospice des enfants trouvés. A la Révolution, l’institution prend le nom d’Hospice des enfants de la Patrie et cela jusqu’en 1820. Puis devient jusqu’en 1904, l’Hospice des orphelins sous l’invocation de Stanislas (par raccourci Hospice Stanislas). La carte postale témoigne de cette histoire.
Confié à la congrégation religieuse des Sœurs Saint-Charles qui en assuraient le quotidien, l'établissement des enfants trouvés était situé dans une maison particulière de la rue Saint-Dizier. C'est après la Révolution, qu'il s'installa dans l'ancien séminaire des Jésuites, confié à la commission administrative des hôpitaux de Nancy. A partir du XIXe siècle, il accueille les enfants abandonnés, les enfants trouvés, et les enfants orphelins qui étaient jusqu'alors accueillis à l’hôpital Saint-Julien.
Durant le XIXe siècle et jusqu’en 1904, l’établissement des enfants trouvés est placé sous la protection de Stanislas. Le terme “invocation” nous renvoie vraiment à un lexique religieux et renvoie facilement au prénom du Bienfaisant nancéien. Mais d'autres hypothèses ont été évoquées comme l'invocation du prénom de Louis XVIII, roi régnant et arrière petit fils de Stanislas lorsque l'établissement pris ce nom ! Il nous est facile de penser que dès le XIXe siècle Stanislas avait déjà une place bien particulière dans l’histoire locale et dans la mémoire collective des nancéiens. Alors que l’on pourrait penser que le “culte” actuel de Stanislas nous est vraiment contemporain, cette carte postale nous évoque peut-être un sentiment actif dès le XIXe siècle.
Dans la cité nancéienne Stanislas, l’auguste bienfaisant souverain crée en 1747 une Fondation pour l’accueil de 24 orphelins à l'Hôpital Saint Julien de Nancy :
“ par effet de sa charité pour ses pauvres sujets, [Stanislas] forme le pieux dessein de fonder et établir, à perpétuité, 24 places pour 12 garçons orphelins et 12 filles orphelines reconnus véritablement pauvres et démunis de tout secours”.
L'hôpital Saint Julien, en activité depuis le XIVe, va accueillir des enfants orphelins tirés au sort et qui seront pris en charge pour une durée de 4 ans. Le contrat avec l’établissement détaille précisément dans quelles conditions ces enfants doivent être accueillis :
"La nourriture sera frugale, mais bonne : elle sera composée d'un morceau de pain suffisant, tous les jours à déjeûner et à goûter, les jours gras de chaque semaine, on servira aux enfants une soupe et un morceau de bouilli soir et matin, et les jours maigres, on leur servira une soupe et des légumes ou des oeufs soir et matin, laissant Sa Majesté à la prudence des directeurs de faire distribuer par extraordinaire et certains jours de l'année, tels que ceux de l'Epiphanie, le Mardi-gras, de Pâques, de Saint Stanislas et de Saint Louis un morceau de viande rôtie et un goblet de vin."
"2 tenues vestimentaires dans les 4 années, 1 paire de chaussure par an apprentissage pour la préparation de leur installation à leur sortie, et dotation financière pour leur sortie.
24 places supplémentaires pour des enfants quelque soit leur origine."
L’article IV du contrat précise également que :
“le roi réserve pendant sa vie la nomination desdites places, en faveur des enfants des domestiques de leurs Majestés”.
Pourtant une mention manuscrite en regard du texte vient étendre cet accueil :
“Le roy par un nouveau contrat veut que cette fondation ait lieu dès à présent en faveur des orphelins de ses états autres qu’enfants de ses domestiques”.
Il ne nous est pas possible de savoir qui est l’auteur de cette mention mais celle-ci montre combien Stanislas avait un souci bienveillant de tous et pas seulement des personnes à son service.
À la veille de la Révolution, l'établissement Saint-Julien accueillait les personnes âgées nécessiteuses et les orphelins, mais cessa définitivement d'accueillir les enfants au début du XIXe siècle. L'accueil des enfants orphelins se faisant dorénavant à l'hospice Stanislas avec les enfants trouvés et abandonnés.
Le 5 mai 1821, Napoléon 1er rendait son dernier soupir, à 51 ans, à …
Le funiculaire de Nancy, qui permet de rejoindre la Cure d'Air sans se fatiguer, suscite rapidement l'engouement des nancéiens, jusqu'au jour de ce terrible accident du 31 mai 1908.
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