La teinture

Quittons la guerre pour le monde civil. Les citoyens ont eux aussi droit au bleu pour leurs vêtements.

Cette teinture était possible selon les époques grâce à diverses plantes. Jusqu’à la Renaissance, les Européens ont utilisé les pigments de la guède (Isatis tinctoria), une plante également appelée « pastel des teinturiers ». L’indigo des Indes est devenu ensuite plus abordable, et a remplacé la guède, car elle avait l’avantage de fournir un bleu plus profond et intense. Il existe des indigotiers dans différentes régions du monde, et c’est dans les régions chaudes d’Asie, d’Amérique et d’Afrique qu’elles ont été les plus cultivées.

On retrouve donc des robes de femme bleues, comme ici, dans L’Histoire de Barbe-Bleue. La couleur est très présente mais seulement dans un but illustratif, avec le rouge, le jaune et le vert. Il est donc tout à fait normal de trouver du bleu dans les vêtements des différents personnages de l’Histoire.

 

Contenu du Le bleu dans l'environnement
Contenu du Le bleu dans l'environnement

Les fleurs

Parlons maintenant du second tome des Arbres, arbrisseaux, plantes, fleurs et fruits peints par le Pt de Chazelles datant de 1796.

Nous pouvons y voir toutes sortes de plantes, dont cinq genres de gentianes sur l'image ci-contre. Du latin « Gentiana », on en retrouve dans d'autres pages du livre. On connaît principalement deux espèces de gentiane : la jaune et la bleue, que l'on peut trouver en montagne, notamment dans les Vosges.

On utilise le rhizome de la gentiane jaune pour aromatiser des apéritifs amers tels que : la Suze et l'Avèze.

C'est également une plante médicinale, qui a des propriétés digestives.

En revanche la gentiane bleue n'a d'intérêt que pour sa beauté, grâce à son bleu profond particulier et très apprécié.

La fleur bleue en général est associée à la poésie : c'est la couleur du rêve, de l'évasion et du voyage.